Ville et consommation, types de consommation, cohabitation fonctionnelle, enjeux environnementaux, enjeux patrimoniaux, urbanisation, effet Guggenheim
Le lien entre ville et consommation peut apparaître comme évident. La ville est un site de commerce. En soi, consommer un élément caractéristique de la ville, car c'est un espace qui offre de la consommation. Mais c'est aussi un espace de consommateurs. Ça renvoie à l'attractivité économique de la ville qui aura des répercussions liées à l'emploi. Une aire urbaine est déterminée par la mobilité domicile-travail, mais les mobilités liées à la consommation s'inscrivent dans les mêmes territoires et dans des logiques plurielles. Ces lieux de consommation vont être articulés de façon différente selon différentes choses : degré d'anormalité de la consommation. Les logiques de localisation des activités sont différentes. Plus c'est anormal, plus c'est représenter des espaces à forte attractivité.
[...] La spécialisation est due par le zonage. Les espaces partagés : les partages se font de différentes façons. L'activité marchande partage l'espace public de différente façon : espace horizontal (pas de continuité permanente de l'espace de consommation), mais aussi verticale avec inégalités entre logements et commerces. Il y a partage de l'espace accepté. Il existe du commerce présent par le monument, mais qui n'existerai pas sans le monument. Mais le monument qu'il y ait de commerce ou pas il s'en fout. [...]
[...] Ces espaces autrefois périphériques recréaient un centre à partir de l'ancienne friche industrielle. On tente de réactiver les codes de l'activité passée. On utilise la patrimonialisation pour stimuler l'activité économique : l'activité n'est pas assez grande pour se stimuler elle-même. Ces non-lieux sont suffisamment anonymes pour qu'on ne sache pas où on est. Le patrimoine permet de différencier. Le patrimoine est l'élément qui s'inscrit par rapport à la disparition d'une forme d'anonymat généré par le zonage fonctionnel. La standardisation se doit d'exister. [...]
[...] Elles répondent à l'échelle du quartier. Mais la diversification des mobilités dans les villes fait que la proximité peut intervenir partout dans la ville (lieu passants). On a des offres de proximité qui peuvent intervenir. La proximité est associée à un petit commerce alors que lorsqu'on habite dans une périphérie urbaine ce sera un hyper marché. En cas de zonage fonctionnel, la proximité n'est pas un critère. La logique de concentration dit que c'est loin de chez nous, mais c'est attractif par la largeur de l'offre. [...]
[...] La restructuration est aussi importante que les fonctions. Elle participe au renouvellement urbain. La patrimonialisation urbaine peut participer à la muséalisassions de la ville. Un lieu est pensé pour devenir un patrimoine. On est dans une période de réhabilitation urbaine. On réinvestit des lieux inutilisés plutôt que de les raser car c'est dans l'air du temps. On est dans une logique de pérennisation d'un bâtiment existant. On ne construit pas pour la durabilité. Les espaces de concentration posent des problèmes au niveau de la consommation d'espace : c'est très gourmand en espace. [...]
[...] On disneylandise les commerces. S'il y a une adaptation au paysage, c'est pour attirer les consommateurs et coller à leur image. Enjeux patrimoniaux La monumentalité : l'effet Guggenheim. On vient autant pour le bâtiment que pour ce qu'il y a dedans. On essaye de faire des bâtiments de plus en plus monumentaux pour attirer. On a une forme de marketing territorial. On essaye de transcrire ça ailleurs que dans le culturel. Le marché couvert de Séville par exemple est monumental. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture