PLU plan local d'urbanisme, coordination par le marché, NTIC nouvelles technologies de l'information et de la communication, droits de propriété, modes de fonctionnement, contrats, mode de mise en relation des acteurs, modalités de fixation du prix, échange marchand
Le marché est un lieu (réel ou fictif) de rencontre entre les désirs des consommateurs exprimés par leur demande et ceux des producteurs exprimés par leur offre. Cette rencontre débouche sur des échanges qui se font à un prix, qualifié de prix du marché. En effet, bien que les marchés soient divers, ils disposent des mêmes modes de fonctionnement.
[...] Ceux-ci répondent à différents critères qui sont : l'objet de l'échange, l'échelle géographique à laquelle s'effectue l'échange, le mode de mise en relation des acteurs, ainsi que les modalités de fixation du prix. Au Moyen-Âge, il existait des foires de Champagne où l'on devait se rencontrer pour échanger des biens à l'échelle locale à un prix fixe. Puis s'est développé le marché de l'immobilier avec un vendeur et un acheteur, où l'on échange des biens immobiliers au niveau d'un quartier ou à l'échelle régionale. Le prix est annoncé par le vendeur, mais il peut être négocié par l'acheteur. Les acteurs peuvent être directement en relation, ou alors par l'intermédiaire d'une agence. [...]
[...] Les prix sont fixés en fonction de la rencontre entre l'offre et la demande. Le marché de « l'art », quant à lui, s'effectue à l'échelle locale ou internationale. Les acteurs échangent des œuvres d'art en se rencontrant réellement (face à face) ou grâce à Internet. Les prix sont fixés selon des enchères. Enfin, le marché du travail permet l'échange du travail et des qualifications d'une personne, à l'échelle locale ou internationale. Les acteurs peuvent être mis en relation par Internet, par l'intermédiaire d'une agence, ou faire jouer leurs relations, mais ils devront finalement se rencontrer réellement (face à face). [...]
[...] Le droit de propriété ne doit ni gêner les autres ni porter atteinte au patrimoine d'une région. En outre, l'efficacité du marché repose sur la confiance mutuelle. En effet, la différence d'informations entre l'offreur et le demandeur crée une asymétrie d'informations. C'est-à-dire que l'une des deux personnes peut profiter de l'autre qui sera donc lésée. En général, c'est le vendeur (l'offreur) qui en sait davantage que l'acheteur (le demandeur). Par exemple, sur Ebay, le vendeur peut écrire que le bien est neuf alors qu'en vérité il y aura des traces prouvant qu'il a déjà été utilisé. [...]
[...] Si beaucoup de biens et services sont échangés sur des marchés, des limites existent néanmoins. Ainsi, certaines activités ne peuvent faire officiellement l'objet d'échanges marchands, car elles sont illicites, comme la drogue ou la prostitution. De plus, selon la loi de bioéthique de 1994, le corps humain ne peut faire l'objet d'échanges : vendre ses organes est interdit. Auparavant, la religion posait des interdits donc il n'y avait pas besoin de lois afin de réglementer ce marché. Mais du fait de la baisse des pratiques religieuses et des nombreux progrès de la science et de la médecine, il a fallu mettre des limites au marché, en créant ces lois de bioéthiques. [...]
[...] Cela signifie que si le prix est suffisant, par intérêt, les gens offriront davantage leurs organes à la vente ce qui augmentera l'offre. Cette logique marchande est différente de la logique des dons qui repose sur l'altruisme, c'est-à-dire que l'on agit pour les intérêts d'autrui. Différents arguments sont utilisés pour s'opposer à la création d'un marché des organes. Premièrement, cette pratique est immorale (contraire aux valeurs morales). De plus, cela pourrait dissuader les personnes désirant donner leur sang sans rien recevoir en échange, c'est-à-dire de manière altruiste. Enfin, cela obligerait les plus démunis à vendre leurs organes pour survivre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture