Le produit intérieur brut (PIB) est une mesure du revenu national ou des dépenses d'une économie. Il représente la valeur du marché de tous les biens et services servant à la consommation finale, produits dans un pays durant une période donnée. Les composantes du PIB sont la consommation (C), l'investissement (I), les dépenses publiques (G), et les exportations nettes (X – M).
Nous nous intéresserons à la composante C : la consommation, qui constitue la part la plus importante du PIB. La consommation représente environ 60% de la demande globale de biens et services en France. Tout changement, même minime dans le désir de consommer des ménages peut donc avoir des implications très importantes pour l'économie.
[...] H2 : La consommation courante est une fonction stable du revenu disponible courant, cad qu'elle est monotone et croissante dans le revenu disponible. H3 : 0 [...]
[...] Plus ceux-ci seront élevés, et plus la consommation présente tendra à être élevée. Au niveau individuel, il suffit de penser aux effets sur la consommation présente de la certitude de toucher un gros héritage dans le futur ou encore d'une hausse durable des revenus futurs (salaires, allocations . ) Anticipations et moral des ménages Dans un monde où le futur est incertain, la consommation dépend non directement des revenus futurs (que l'économiste ne peut observer qu'après coup) mais de l'anticipation que les agents économiques en font. [...]
[...] Par exemple, si le consommateur s'attend à vivre encore 50 ans et à travailler pendant 30 ans, sa fonction de consommation sera : Cette équation montre que la consommation est à la fois fonction du revenu Y mais aussi de la richesse W. Ainsi tout euro de revenu supplémentaire augmente la consommation de 60 centimes et tout euro de richesse supplémentaire l'augmente de 20 centimes. Globalement, on a donc : C=αW + βY. Il y a donc deux propensions marginales à consommer, l'une attachée au revenu b et l'autre attachée à la richesse a. [...]
[...] En résumé, une hausse du taux d'intérêt exerce trois effets, dont un jouant en sens contraire aux deux autres, sur la consommation courante : l'effet de substitution et l'effet de richesse tendent tous les deux à réduire la consommation présente mais l'effet de revenu tend à augmenter la consommation présente pour les individus prêteurs. L'effet d'une hausse du taux d'intérêt sur la consommation est donc a priori indéterminé. Les études économétriques semblent cependant indiquer que l'effet négatif sur la consommation courante tend à l'emporter légèrement, mais de manière non systématique. En conséquence, l'hypothèse simplificatrice, adoptée par Keynes selon laquelle la consommation ne dépend pas du taux d'intérêt, n'est pas trop mauvaise en première approximation. [...]
[...] Par définition, on a : PmC = DC/DRD. Or la dérivée de la fonction est : Si la DRD peut être considérée comme une petite variation alors la dérivée constitue une bonne approximation et l'on peut écrire : PmC ( C'(RD) Si la fonction est linéaire ou affine, la PmC est constante et la dérivée en donne la valeur exacte. La fonction de consommation linéaire : propriétés et représentation graphique Considérons une fonction de consommation linéaire du revenu disponible : C = c RD La consommation est une fonction linéaire du revenu. [...]
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