Consommation, investissement, Épargne, équilibre économique, croissance économique, politique fiscale, Friedman, surendettement des ménages, taux d'intérêt, taux d'épargne, répartition des richesses, richesse
Pourquoi mettre l'accent sur le revenu courant ?
On raisonne à court terme, et à court terme les ménages ne peuvent pas si facilement que cela emprunter sans contraintes de crédits. Les ménages n'ont pas si aisément que cela accès au marché du crédit, ils ne peuvent ni prêter ni emprunter (on prête quand les dépenses de consommation sont inférieures au revenu et inversement) ; les marchés de crédit permettent de lisser les dépenses de consommation, et si nous n'y avons pas accès, nous sommes obligés de dépenser ce que l'on a aujourd'hui.
[...] Comment les agents réagissent-ils face à cette diminution de la valeur réelle de leurs encaisses monétaires ? Les agents détiennent des encaisses monétaires, car cela leur rend service, ils souhaitent avoir un pouvoir d'achat rapidement mobilisable pour effectuer les transactions quand les prix augmentent, on va chercher à reconstituer nos encaisses, les agents vont accroitre leur taux d'épargne qui va servir à financer la partie des encaisses qui a fondu à cause de l'inflation Inverse si déflation : les individus se libèrent d'une partie de leur encaisse, épargne diminue Cela fonctionne jusqu'à un certain point : Si inflation vraiment très importante et que les encaisses fondent trop vite, on se dit que cela ne sert à rien de reconstituer nos encaisses = on se débarrasse de nos encaisses, donc inflation pousse à la consommation et non à l'épargne (fuite devant la monnaie) Pareil pour la déflation, au bout d'un certain moment encourage l'épargne Conclusion : La fonction macroéconomique de consommation est aussi complexe que la fonction d'investissement (autant de variables possibles) : Revenu courant Taux d'intérêt Cours boursiers Inflation Dette publique Etc. [...]
[...] Il distingue deux cas de figure : Banque centrale devrait prêter que si illiquidité (crédit d'Anschtat, 1881) et non insolvabilité. Illiquidité : valeur de l'actif est suffisant pour couvrir la valeur au passif, mais que cet actif est illiquidité (ne se liquide pas facilement : élevage de moutons) ; la banque centrale peut prêter pour que la banque passe la mauvaise passe ; Si situation d'insolvabilité : le problème n'est pas que l'actif est illiquide, mais qu'il ne vaut rien (ménages font défauts) ; là la banque a mal fait son travail, elle a mal évalué les risques et a prêté à des gens qui ne pouvait pas rembourser crise de 2008 (insolvabilité), Lehman Brothers avait prêté à des individus trop risqués donc en bonne orthodoxie néoclassique on a laissé couler la banque. [...]
[...] Épargne : 200 milliards d'euros ( du revenu disponible, taux élevé) Cette épargne est une utilisation possible du revenu. EMPLOIS RESSOURCES EN BIENS ET SERVICES DG = C + I + G + PIB = Y = C + S + T (consommation + épargne + prélèvements sociaux) La consommation peut être le fait de la puissance publique : il existe des dépenses publiques de consommation (salaire : on considère que l'État consomme mes services ; cantine . Cette consommation finale de l'État et des administrations publiques en général représente environ 400 milliards d'euros. [...]
[...] Le rôle des effets de richesse Un changement de richesse est une contrainte budgétaire qui se déplace. Ces richesses doivent être scrutées pour anticiper la consommation : on peut distinguer plusieurs types d'effets richesses en fonction des différents types de richesse : Actifs financiers (titres) effet de richesse financière ; Richesse sous forme de monnaie effet de richesse monétaire ; Patrimoine immobilier effet de richesse immobilière. Effet de richesse financière Comment le mesurer ? On regarde comment réagissent les dépenses de consommation quand varie la valeur des titres que les ménages détiennent : Calculer une élasticité des dépenses de consommation par rapport à la richesse financière : numérateur variation des dépenses de consommation (%)/dénominateur variation des cours boursiers États-Unis, 1990-2000 : élasticité des dépenses de conso par rapport à la richesse en action est comprise entre 0.05 et 0.2 quand les cours boursiers observent une variation de alors les dépenses de conso augmentent de 0.05 à France, 1990-2000 : 0 - 0.03 (composition des patrimoines des ménages français est assez peu passé en bourse, donc variation des cours boursiers ont beaucoup moins d'importance) Calculer la propension marginale à consommer la richesse financière : quand un individu à 1 Euro de richesse en plus, quelle est la proportion de cette richesse ne plus qu'il consomme (de combien varient les dépenses de consommation en Euro pour 1 Euro de richesse supplémentaire en action) Effet de richesse immobilière On peut faire la même chose pour la calculer : Élasticité des dépenses de consommation par rapport à la richesse immobilière : variation des dépenses de consommation (%)/variation des cours immobiliers France, 1990-2000 : effet richesse immobilière entre 0.1 et variation des prix de l'immobilier important en France : un effondrement des prix de l'immobilier (krach immobilier) à des conséquences beaucoup plus importantes qu'un krach boursier États-Unis, 1990-2000 : effet richesse immobilière existe et est plus marqué que l'effet richesse financière Cela permet de comprendre la crise de 2008 : Elle a eu des effets très importants, car la chute des cours de l'immobilier a déprimé la consommation très fortement d'un seul coup ; elle n'aurait pas été aussi importante si l'effet richesse n'était pas si important. [...]
[...] Ils trouvent que ces analyses font trop de place à la sociologie, trop de libertés prises avec le modèle de la rationalité et l'homo économiques. L'analyse friedmanienne de la consommation Fonder macroéconomiques la relation en revenant aux fondements de la théorie économique du modèle de l'homo économiques, la rationalité des agents . Les fondements théoriques : une contrerévolution classique Friedman veut fonder macroéconomiques la fonction de consommation et de disqualifier les politiques pratiques de relance. Il s'inspire de la théorie des choix intertemporels (Fisher). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture