Consommation, consommateur, ménage, épargne, effet de substitution, revenus des ménages, loi psychologique fondamentale, propension, effet d'encaisses réelles, effet Pigou
Le consommateur a un revenu qui est limité et cela correspond à sa rareté. L'individu/le ménage va chercher à optimiser sa consommation. Pour cela, il faut détailler le calcul du consommateur qui repose sur l'utilité et la contrainte de revenu.
Il faut arriver à combiner ces deux éléments pour que cela soit le plus bénéfique possible. Le premier objectif est de gérer le conflit de la rareté. Il ne peut pas tout acheter donc il faut faire des sacrifices. Donc choisir un bien a toujours un coût d'opportunité (sacrifice). Il doit ensuite chercher à être efficace, ce qui veut dire utiliser l'intégralité de son revenu pour sa consommation. Enfin, il doit être optimal dans son choix de consommation ; il doit maximiser sa satisfaction
[...] Ainsi, pour fixer le niveau de conso, il faut se baser sur le revenu permanent. Aujourd'hui, la théorie du revenu permanent est privilégiée. La prédiction est que face à une augmentation ponctuelle du revenu, on ne devrait pas avoir une augmentation de la consommation. Cela a été testé dans les années 60. La RFA a versé une compensation aux victimes de la Shoah et ils ont étudié le niveau de conso, s'il avait été modifié. On sait qu'aujourd'hui, la consommation est égale à C = c x Y + C0 avec Y comme revenu permanent. [...]
[...] la théorie de la consommation et du cycle de vie par Ando et Modigliani. L'idée est que la variable d'ajustement face aux variations de revenus soit l'épargne et non la consommation. Cela veut dire que l'on peut détailler la vie en différents moments. On cherche toute la vie à avoir une consommation constante. Or, le revenu fluctue pendant toute la durée de vie. On distingue alors trois temps : la jeunesse, la vie active et la vieillesse. Pendant la jeunesse, le revenu est faible, pendant la vie active, le revenu est supérieur au niveau de conso et à la vieillesse, le revenu chute en dessous. [...]
[...] On a alors moins besoin d'épargner et on peut alors consommer plus. ATTENTION : épargner = patrimoine. Le taux d'intérêt a également un effet négatif sur le crédit à conso. Si on finance la conso avec un emprunt revenu futur), alors le coût de l'emprunt dépend des taux d'intérêt. Donc plus le taux est élevé, plus le crédit à la conso est cher ce qui limite/freine la conso financée par crédit. L'effet final du taux d'intérêt sur la conso est la composition de ces effets. [...]
[...] Les auteurs constatent que la propension moyenne à consommer est plus élevée pour les ménages pauvres que pour les ménages riches. Seulement, en 1946, une nouvelle étude par Kuznets met en avant l'évolution de la consommation en fonction de l'évolution du revenu dans le temps. Il constate qu'elle n'est pas influencée par le revenu courant. Cela veut dire que le modèle keynésien de consommation ne fonctionne pas. Il faut approfondir, modifier le modèle pour comprendre pourquoi la propension est constante. [...]
[...] Ainsi, si le revenu augmente de cela signifie que la consommation augmente de car Er= 0,5. Donc la part de la consommation diminue avec l'augmentation du revenu. Ce sont des biens normaux. Leur consommation augmente avec le revenu mais cette augmentation de conso est plus faible que celle du revenu. L'élasticité revenue est supérieure à 1. Cela signifie que l'augmentation de la conso est supérieure à l'augmentation du revenu. Donc la part consacrée à un bien augmente avec le revenu. [...]
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