Depuis la Révolution industrielle et la période des Trente glorieuses, l'innovation est le moteur majeur de la croissance et du développement dans les pays industrialisés.
Par conséquent, les politiques de recherche et développement sont la stratégie principale des pays développés. On peut alors constater que le budget européen pour la recherche et le développement est largement inférieur à celui des Etats-Unis. C'est pour cela que les Etats-Unis ont la première place en matière d'avancée technologique et de la connaissance. Il se développe alors une « économie de la connaissance ».
On peut alors se demander quelle est la place de la haute technologie et de la connaissance en Europe ?
[...] Nous venons de voir que l'économie de la connaissance se diffusait dans les foyers technologiques, généralement urbanisés. En effet, les pôles de compétitivité se diffusent en majeure partie dans les milieux urbains, qui se définissent par une organisation des villes, du territoire. D'autre part, ceux-ci ont un plan de construction élaboré en fonction des besoins des habitants. Ainsi, dans les pôles technologiques, la quasi-totalité des besoins sont satisfaits : pour les étudiants il y a les universités, pour l'emploi il y a les centres de recherche et les entreprises. [...]
[...] Tout d'abord, nous pouvons constater que les dépenses en recherche et développement sont peu élevées en moyenne. Elles atteignent du PIB européen en 2006. Ces dépenses n'ont augmenté que de 0,1 points depuis 1997. Il y a donc eu peu de progrès d'autant plus que dans le cadre du Traité de Lisbonne, les dépenses en recherche et développement auraient dû atteindre de du PIB. Les résultats recherchés n'ont donc pas été atteints. Il va falloir du temps pour arriver à ces objectifs. [...]
[...] Cependant, nous avons pu constater tout au long de cet exposé que malgré l'importance de l'économie de la connaissance dans le monde, l'Europe n'a toujours pas rattrapé le niveau des Etats-Unis. Mais il y a un effort quant à la ratification d'un nouveau traité de Lisbonne qui vise à hisser l'Europe à un plus haut niveau de compétitivité dans l'innovation et la haute technologie. Pourtant, on observe de nombreuses disparités dans la répartition de l'économie de la connaissance en Europe. [...]
[...] Le marché des produits à forte valeur ajoutée ne va donc pas croître ni s'élargir si les entreprises ou l'Etat n'investit pas pour qu'un grand nombre de consommateurs puissent les connaître car ils sont tout particulièrement concernés. III) Spatialisation de l'économie de la connaissance : 1)Où se situe la haute technologie en Europe? On peut constater que la haute technologie n'est pas partout présente en Europe. En effet, on remarque des disparités importantes de croissance et développement entre les pays européens. Comme le montre cette carte, les pays du nord et de l'ouest de l'Europe sont le plus dotés en haute technologie. Contrairement aux pays de l'est et du sud de l'Europe. [...]
[...] Nous constatons également que le soutien public est très important dans la plupart les pays européens (la part de la dépense intérieure de R&D financée par l'Etat en 2007).Cependant, malgré ce soutient, nous admettons que la moyenne de l'Union Européenne à 27 est très faible en ce qui concerne le nombre de brevets déposées auprès des offices européens en 2007. L'Union Européenne a déposé en moyenne 1,3 brevets par milliard de dollars de PIB en 2007. Aussi, le nombre de brevets déposés ne cesse de diminuer depuis les années 2000. [...]
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