Le producteur cherche à maximiser le profit. Celui-ci augmente tant que la recette marginale (Rm) est supérieure au coût marginal (Cm). Le profit est donc maximum quand Rm=Cm. Si le marché est parfaitement concurrentiel, le prix est une donnée constante qui s'impose à la firme, quelle que soit sa production. Dans ce cas, la recette marginale est égale au prix. Le profit est par conséquent maximum quand le prix est égal au coût marginal. Mais à long terme cet équilibre ne peut se maintenir: d'autres producteurs sont attirés sur le marché, l'offre globale augmente et les prix diminuent jusqu'à atteindre le coût marginal, où les profits s'annulent.
Le monopole, lui, dispose d'un pouvoir d'intervention sur les prix. Etant seul acteur, il est libre de déterminer le prix et la quantité qui maximisent son profit. Il fixe alors un prix supérieur au coût marginal, vend donc plus cher, produit moins et réalise plus de profits que le marché concurrentiel.
Nous analyserons dans une première partie la concurrence pure et parfaite, puis dans une seconde partie le monopole et ses différentes variantes.
[...] La firme entrante en effet pour être rentable devrait écouler une quantité de produit au moins égale à et la courbe de demande de marché (RM2) montre qu'il est impossible d'écouler deux fois la quantité X*. Le nombre et la taille des entreprises sur le marché dépendent donc de la taille du marché et de l'échelle minimum efficace. Source D'après Microéconomie, de Jacques Généreux, chapitre pp 89-115, Hachette supérieur, coll. Les fondamentaux. [...]
[...] Elle se confond donc avec la courbe de demande. Le nouveau point d'équilibre pour Rm=Cm est donc et il est le même qu'en situation d'équilibre concurrentiel. La discrimination permet au monopole de se comporter exactement comme une firme concurrentielle. P C R CmLP E CMLP RM E1 Rm1 X1 X E1 = équilibre sans discrimination E = équilibre avec discrimination parfaite Le monopole naturel Le schéma sur la situation E1 du monopole en longue période (page 22) montre comment agit un monopole naturel. [...]
[...] Lors du passage de P1 à P2, en courte période le point d'équilibre est E', en longue E2. Or X'Cm. Profit maximum quand Rm=Cm. La courbe de coût marginal représente l'offre. La recette moyenne est par définition le prix de vente unitaire. Elle est représentée par la courbe de demande. La recette moyenne est décroissante, et la recette marginale est également décroissante, et elle est inférieure à la recette moyenne. P R Cm C Ec CM Em RM CM* Rm X Le point d'équilibre du monopole est Em. [...]
[...] La discrimination entre les clients : l'élasticité de la demande n'est pas la même pour toutes les catégories d'acheteurs. On tarifie donc selon ce que chaque client est prêt à payer. La discrimination entre les unités consommées : le monopole est incité à faire payer les premières unités consommées plus cher que les suivantes. Le monopole parfaitement discriminant : il parvient à faire payer chaque unité exactement au prix correspondant sur la courbe de la demande. Chaque acheteur achète l'unité exactement le prix qu'il était disposé à la payer. Le surplus du consommateur est accaparé par le producteur. [...]
[...] Concurrence parfaite et monopole Le producteur cherche à maximiser le profit. Celui-ci augmente tant que la recette marginale est supérieure au coût marginal (Cm). Le profit est donc maximum quand Rm=Cm. Si le marché est parfaitement concurrentiel, le prix est une donnée constante qui s'impose à la firme, quelle que soit sa production. Dans ce cas la recette marginale est égale au prix. Le profit est par conséquent maximum quand le prix est égal au coût marginal. Mais à long terme cet équilibre ne peut se maintenir : d'autres producteurs sont attirés sur le marché, l'offre globale augmente et les prix diminuent jusqu'à atteindre le coût marginal, où les profits s'annulent. [...]
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