Le concept de rareté dans l'histoire économique

Thèmes abordés

Histoire de l'économie, rareté, Grèce Antique, administration des ressources, besoins, ressources, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Adam Smith, échanges, troc, création de la monnaie, anthropologie, marketing, management, croissance économique, religion, capital, krach boursier de 1929, agro-alimentaire, concurrence, choc pétrolier de 1973, OPEP Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, crise économique de 2008, surproduction, chômage, spéculation, inégalités, théorie de l'offre et de la demande, nature, romantisme, intérêt général, répartition des ressources, Préhistoire, Mésopotamie, civilisation, écriture cunéiforme, Sumériens, nomadisme, sédentarisme, économie de prélèvement, conditions de vie, sociétés d'abondance, révolution néolithique

Résumé du document

Le concept d'économie apparaît pour la première fois dans la Grèce Antique lors du Ve siècle av J.C. sous le nom de "OIKOS NOMOS" étymologiquement "l'administration de la maison".
L'économie peut être définie comme l'administration des ressources. Elle se préoccupe de l'articulation dans une société entre les ressources et les besoins. C'est une définition essentialiste : pour définir l'économie, on n'a pas besoin du concept de marché et de monnaie. Dans toutes les sociétés, il y a forcément une économie qui diffère selon son importance et ses fonctions.

Extraits

[...] Les hommes auraient dû inventer l'agriculture et fonder des vies. La propriété privée se serait alors développée. Mais cette explication ne tient pas pour deux raisons : oo On n'a pas de trace de réchauffement dans cette partie géographique à cette époque-là oo Il y a une erreur de raisonnement : l'homme se serait sédentarisé pour inventer l'agriculture. Or dans les faits, il se sédentarise et 2000 ans plus tard, il invente l'agriculture. L'invention de l'agriculture n'est pas une cause de la sédentarisation, mais une conséquence. [...]

[...] Les hommes vont alors entretenir un rapport esthétique. Pour autant, il ne faut pas idéaliser le mode de vie des chasseurs-cueilleurs. La vie est souvent brutale, brève, et on ne meurt pas parce qu'il n'y a pas de ressources, mais parce qu'on se bat. La première cause de mortalité est due à la violence entre tribus. Dans les premières sociétés, l'économie existe, mais elle n'est pas pensée car elle n'est pas un problème. Il n'y a pas de troc. Pourquoi l'homme est-il devenu producteur ? [...]

[...] L'homme commence à avoir conscience de lui-même Les villes sont hiérarchiques, à l'image des Dieux. Les élites commencent à pratiquer des échanges à longue distance, ces échanges sont des offrandes, des dons aux Dieux, loin de l'échange utilitariste. [...]

[...] Les premières formes d'agriculture sont des chèvres, des moutons, de l'orge et des céréales. De - 8000 à - 3400, c'est la période néolithique (sculpture). Vers -6500 il va tisser. Ensuite, vers - 4000, il y a l'apparition des premières villes (URUK). En -3400 avant J.-C., il y a les premières traces d'écriture et donc de la civilisation. On quitte la Préhistoire pour l'Histoire. Il est étrange que les premières villes soient apparues en Mésopotamie sur un territoire qui n'était pas le plus approprié. [...]

[...] La crise de 1970 n'est pas une crise de la rareté des ressources. * Crise de 2008 : Crise de surproduction face à l'insuffisance de la demande. Pour créer cette demande qui n'existe pas, on va intensifier les crédits. En prêtant à des ménages pauvres, inévitablement, on devait se rendre compte qu'il y aurait un problème de remboursement, surtout si les intérêts sont variables. La crise de 2008 s'explique en partie par la montée des inégalités : en effet, les riches ne consomment pas à la hauteur de leurs revenus car ils épargnent, et les pauvres n'ont pas assez de revenus. [...]