Ce document extrait d'un cours maîtrise commerce international présente les théories majeures du commerce international fondées sur :
[...] Si chaque pays se spécialise dans la production d'un bien où il est très compétitif, chacun tirera le meilleur gain. Les analyses classiques (XVIIIème siècle ) et néo-classiques (1850- 1920) constituent les bases de référence de la théorie de l'échange international. Elles reposent sur une approche en terme de différences. Plus les pays ont des différences de production, plus ils ont intérêt à échanger. Ces différences s'expriment soit en terme de coûts de production : Plus les pays sont caractérisés par des différences de coûts de production liés aux nouvelles technologies, plus ils vont échanger. [...]
[...] Le Portugal va affecter sa main-d'œuvre à la production de vin. De même, l'Angleterre va affecter sa main-d'œuvre à la fabrication de drap. Les coûts comparatifs sont un rapport du coût relatif interne : les rapports d'échange interne. Au Portugal, une unité de vin s'échange contre 0,88 unités de drap. En Angleterre, une unité de vin s'échange contre 1,2 unités de drap. Le vin est donc plus cher en Angleterre qu'au Portugal. Les coûts comparatifs permettent de calculer les termes de l'échange. [...]
[...] Les termes de l'échange international sont exogènes, c'est-à-dire considérés comme donnés pour chacun des deux pays La loi de l'offre t de la demande RICARDO ne fournit aucun élément permettant d'expliquer la détermination des termes de l'"change au niveau international, jusqu'ici supposés exogènes. C'est l'économiste JAMES STUART MILL (1773-1836) qui va réexaminer la question de la détermination des termes de l'échange à partir d'une analyse en terme d'offre et de demande. Selon lui, même si les prix relatifs intérieurs ( c'est-à-dire les rapports d'échange internes) sont déterminés par les coûts de production (comme le pensait RICARDO), c'est-à-dire par les conditions d'offre du marché, sur les marchés internationaux, c'est la confrontation entre la demande et l'offre pour chaque bien qui va fixer le prix. [...]
[...] D'où l'énoncé de la théorie de l'avantage absolu : "Quand un pays est plus efficace dans la fabrication d'un produit par rapport à son partenaire, mais moins efficace dans la fabrication d'un autre produit; chaque pays dispose d'un avantage absolu pour l'un des deux produits et a donc intérêt à se spécialiser dans la fabrication d'un bien où il a un tel avantage." Illustration de la notion d'un avantage absolu Situation autarcique Au Maroc : une voiture s'échange contre 8 tonnes d'oranges. En France: une voiture s'échange contre 3/4 de tonnes d'oranges. La voiture est donc plus chère au Maroc. Ainsi la France est plus efficiente que le Maroc dans la fabrication de véhicules. Le Maroc, lui est plus efficient dans la production d'oranges. Chaque pays a donc un avantage absolu dans une des deux productions. La France fabriquera et exportera des voitures contre des oranges. [...]
[...] On suppose que chaque pays décide de se spécialiser complètement dans la production du bien pour lequel il a le plus grand avantage comparatif. Dans cette économie mondiale (simplifiée à 2 pays et 2 biens) deux situations sont distinguées : La situation initiale avant échange : situation autarcique Chaque pays fabrique une unité de biens, c'est-à-dire au niveau mondial deux unités de drap et deux unités de vin. La situation finale après échange avec spécialisation complète : Chaque pays produira les deux unités de biens correspondant à son avantage comparatif, c'est-à-dire au niveau mondial deux unités de vin et deux unités de drap seront produites. [...]
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