Adam Smith, révolution agricole, révolution industrielle, Révolution française, capitalisme, David Ricardo, Jean-Baptiste Say, Thomas Malthus, libre échange, mercantilisme
Le passage du monde féodal, rural et agricole à un monde bourgeois, urbain et industriel a marqué une époque de bouleversements, tant politiques qu'économiques. Les révolutions qui ont jalonné cette période comprennent la Révolution anglaise de 1649 (Grande Rébellion) et de 1688 (la Glorieuse Révolution), la Révolution américaine (1763-1783), la Révolution française (1789), et le Printemps des peuples de 1848. Ces événements sont associés à une transformation politique majeure, marquée par la fin de l'absolutisme et la montée de la bourgeoisie en remplacement de l'aristocratie. Sur le plan économique, des révolutions, telles que la Révolution agricole en Angleterre dès 1700 et l'invention de la machine à vapeur par James Watt en 1769, ont radicalement changé le rythme de la croissance économique. Le développement de l'industrie textile, des chemins de fer et des banques a constitué un point tournant, favorisant une croissance accélérée et l'émergence de nouvelles structures sociales et économiques.
[...] Dix ouvriers, isolés, fabriquent en moyenne 20 épingles chacun par jour. En se regroupant et en se spécialisant dans une tâche particulière, ils produisent collectivement épingles, soit 4800 par ouvrier. Cela montre que la productivité peut être multipliée de manière exponentielle grâce à la division du travail. C. La division du travail : 5 sources de gains de productivité Smith identifie plusieurs sources d'augmentation de la productivité grâce à la division du travail : 1. Accroissement d'habileté : Chaque ouvrier devient plus expert dans une tâche spécifique, ce qui permet de réaliser des économies d'apprentissage. [...]
[...] Par exemple, un boucher vend sa viande pour faire un profit personnel, mais en faisant cela, il sert les besoins de la société, car les consommateurs obtiennent ce dont ils ont besoin. E. Le cycle vertueux du capitalisme Smith décrit le fonctionnement du capitalisme à travers un cycle vertueux. La disposition à échanger et la division du travail entraînent des gains de productivité, qui permettent une épargne et la croissance de la production, créant ainsi un cercle de formation de capital et d'emplois. Les profits servent à financer de nouveaux investissements, ce qui stimule encore plus l'économie. F. [...]
[...] Les thèses de Smith et des économistes classiques continuent d'influencer l'économie moderne, comme l'illustrent des films et des débats contemporains sur le capitalisme. II. David Ricardo : La théorie de la valeur travail et l'état stationnaire A. David Ricardo : De la bourse à la théorie économique David Ricardo (1772-1823), originaire d'une famille de courtiers, devient courtier à l'âge de 14 ans. Après avoir accumulé une fortune dans la bourse, il se retire pour se consacrer à l'économie. Ses ?uvres majeures, Les principes d'économie politique et de l'impôt (1817) et ses réflexions sur le commerce et les prix, posent les bases de la théorie économique classique. [...]
[...] Adam Smith : Division du travail et main invisible de la concurrence A. Adam Smith : De la philosophie morale à l'économie Adam Smith, né en 1723, est un penseur fondamental dans la construction de la pensée économique moderne. Après des études de philosophie à Glasgow et Oxford, il devient professeur à l'Université de Glasgow. Son ouvrage majeur, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), établit les bases de l'économie classique. Avant cela, il avait publié La théorie des sentiments moraux (1759), où il explore les instincts humains, tant égoïstes qu'altruistes. [...]
[...] Le libre-échange : « Tout le monde y gagne » A. Avant les classiques : le mercantilisme Avant l'émergence des classiques, le **mercantilisme** dominait, privilégiant l'accumulation des métaux précieux et l'intervention de l'État dans le commerce. B. Le libre-échange des classiques : Adam Smith et Ricardo Les classiques, en particulier Smith et Ricardo, ont plaidé pour le libre-échange, fondé sur l'argument que chaque pays doit se spécialiser dans ce qu'il fait le mieux. C. L'argument des avantages comparatifs Ricardo introduit le concept des avantages comparatifs, montrant que même si un pays est moins productif qu'un autre dans tous les domaines, il peut tirer avantage du commerce en se spécialisant dans ce qu'il fait relativement le mieux. [...]
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