L'économie pouvant être définie comme une science des comportements humains, un des travaux essentiels de l'économiste consiste à comprendre comment les individus prennent des décisions. En économie, le comportement humain a beaucoup d'applications : que ce soit pour la tarification des entreprises, des décisions financières sur les marchés, de simples décisions de marketing… Toutes ces notions peuvent être approfondies à partir de principes basiques.
[...] Le comportement normal est de consommer un petit peu de chacun des biens du panier. Ce goût provient des courbes convexes (par opposition à concave ou linéaire). Si nos préférences sont convexes, on va préférer consommer tous les biens alors que si elles sont concaves on ne préfèrerait consommer qu'un seul type de bien. Si elle était linéaire, on serait indifférents. Ce principe découle de la loi d'utilité marginale décroissante (voir propriété suivante) : Retour sur le raisonnement à la marge : D'après le raisonnement graphique, la marge est la pente de la courbe d'indifférence = la quantité de B prêt à sacrifier pour avoir une unité en plus de C et rester au même niveau de satisfaction = coût d'opportunité. [...]
[...] Plus la courbe s‘éloigne du point d'origine, plus la satisfaction de l'agent est importante : La satisfaction est croissante en fonction de l'éloignement des courbes. Propriété 3 : les courbes ne se croisent jamais. Preuve par contradiction : Le long de la première courbe, P1 et P3 sont indifférents. De la même façon, P1 et P2 sont indifférents. P2 et P3 devraient par transitivité être identiques. Mais ce n'est pas le cas : P2 [...]
[...] Avec l'augmentation du prix des pommes de terre, le budget pour le lait et les œufs est substitué par le budget pour les pommes de terre. On consomme donc plus de pommes de terre. Autres biens : Les biens de luxe : leur consommation augmente plus que proportionnellement avec le revenu. Ce sont notamment les biens de consommation ostentatoire (Rolex, etc.) subissant l'effet Veblen. Les biens de nécessité : leur consommation augmente moins que proportionnellement avec le revenu. Ex : les biens alimentaires. III. [...]
[...] Comment caractériser les choix de consommation ? Le principe d'optimisation sous contrainte Pourquoi achète-t-on un bien ? Qu'est-ce qui va emporter la décision d'acheter le bien ou de ne pas l'acheter ? Le prix du bien est un obstacle à l'achat : on n'achète le bien que si la satisfaction est au moins supérieure au prix du bien. Mais la satisfaction intrinsèque que procure le bien n'est pas le seul déterminant. Sous contrainte budgétaire, en achetant un bien on va renoncer à toute une autre gamme de produits y. [...]
[...] L'individu va avoir tendance à consommer plus de d'où le déplacement vers la droite du TMS. Cas du bien Giffen : Ici aussi le prix de C a diminué. Le point d'intersection des abscisses de la droite de contrainte de budget se déplace donc aussi vers la droite et le point d'intersection des ordonnées ne bouge pas. En revanche, l'individu va avoir tendance à consommer moins de d'où le déplacement vers la gauche du TMS. Il existe un autre type de représentation, par la courbe de demande : Pour des biens ordinaires, la loi de la demande veut qu'une hausse des prix entraîne une baisse de la demande. [...]
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