La citation de John Maynard Keynes : « Lorsque dans un pays le développement du capital devient le sous-produit de l'activité d'un casino, il risque de s'accomplir dans des conditions désastreuses » prend tout son sens dans la crise des subprimes.
En effet, les dysfonctionnements multiples, qu'ils soient macroéconomiques ou microéconomiques, ont stimulé la crise et sont à son origine. Un tel événement suscite de nombreux débats et réflexions de la part des économistes les plus brillants qui s'interrogent sur les réformes possibles du système financier pour éviter qu'une telle crise se reproduise.
Durant cette étude nous verrons dans un premier temps l'historique de cette crise. Puis nous expliquerons de manière complète les disfonctionnements micro et macroéconomiques qui ont entretenu et causé cette crise économique. Enfin nous montrerons comment cette crise financière s'est répercutée sur la sphère réelle.
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Août 2007, l'heure est grave, les ménages américains à faibles revenus ne parviennent plus à rembourser les crédits qui leur ont été octroyés pour l'achat de leur logement. Ces emprunts appelés « subprimes » étaient destinés à des emprunteurs ne présentant pas les conditions nécessaires pour obtenir les prêts habituels. Les subprimes étaient bien souvent des crédits à taux variable et étaient gagés sur la maison achetée. Quant aux charges financières de remboursement, elles étaient très allégées au démarrage en vue d'attirer l'emprunteur.
Cependant, la Banque Centrale a progressivement relevé ses taux de 1% en 2004 à plus de 5% en 2006 afin de tenir compte de l'évolution de la croissance économique mais également de l'évolution de l'inflation. Dès lors, la charge que les souscripteurs aux subprimes ont dû supporter s'est considérablement alourdie. Nombre d'entre eux ne le supporteront d'ailleurs pas et la revente des maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de l'immobilier. Les prêteurs et les établissements de crédits spécialisés ont ainsi connu de fortes pertes.
Les prêts à taux variables auront donc subi une hausse importante de leurs taux rendant insolvable un grand nombre de ménages possédant ces crédits. Cependant, pourquoi cette crise a-t-elle pris une telle ampleur ? Jusque là, rien ne nous laisse présager l'apparition de « la mère de toutes les crises » qu'évoquera l'américain Martin Wolf.
Effectivement, la crise des subprimes n'aurait sans doute pas pris autant d'ampleur sans la titrisation consistant à transformer les crédits distribués par une banque en titres de créances qu'un investisseur peut acheter et vendre à tout moment (...)
[...] Effectivement, cette globalisation a changé la manière dont se déterminent les taux de change et affaiblit le poids des déséquilibres courants par rapport aux écarts de taux d'intérêts. De plus, le reste du monde n'a jamais prêté aux Etats-Unis mais à ses agents qui sont très solvables par rapport aux autres Etats. Ainsi, il n'y a aucune contrainte de l'extérieur qui pourrait empêcher les Etats-Unis de s'endetter. Cependant, la crise financière a eu lieu avec pour cause de départ, ces mêmes agents. [...]
[...] En effet, en 2006 les upgrades étaient 2,6 fois supérieurs aux downgrades et 3,82 fois supérieurs en 2007. Mais ces chiffres ont été bouleversés puisqu'on est passé en 2008 à 2 fois plus de downgrades que d'upgrades (250). Ce phénomène révèle bien cette première limite de la microéconomie sur la transparence du niveau de risque des actifs. D'autant que ce problème de transparence pose alors le problème du fonctionnement des agences de rating et de l'information des investisseurs. Puis il énonce l'absence de standardisation des actifs financiers. [...]
[...] Enfin nous montrerons comment cette crise financière s'est répercutée sur la sphère réelle. L'historique de la crise Août 2007, l'heure est grave, les ménages américains à faibles revenus ne parviennent plus à rembourser les crédits qui leur ont été octroyés pour l'achat de leur logement. Ces emprunts appelés subprimes étaient destinés à des emprunteurs ne présentant pas les conditions nécessaires pour obtenir les prêts habituels. Les subprimes étaient bien souvent des crédits à taux variable et étaient gagés sur la maison achetée. [...]
[...] Ainsi, pour des raisons systémiques, la tendance une fois à la baisse va s'amplifier. C'est finalement ces mécanismes qui ont entraîné l'explosion et l'expansion du fléau à travers l'ensemble de la sphère financière. On l'aura donc bien compris les subprimes ont agit comme un véritable virus et se sont disséminés à l'intérieur de la bourse pour finalement la ronger et former la crise financière internationale. Malgré tout, certains affirment que la crise des subprimes n'a en réalité été que le catalyseur de multiples dysfonctionnements économiques. [...]
[...] Cependant, pourquoi cette crise a-t-elle pris une telle ampleur ? Jusque là, rien ne nous laisse présager l'apparition de la mère de toutes les crises qu'évoquera l'américain Martin Wolf. Effectivement, la crise des subprimes n'aurait sans doute pas pris autant d'ampleur sans la titrisation consistant à transformer les crédits distribués par une banque en titres de créances qu'un investisseur peut acheter et vendre à tout moment. Avec la titrisation, les banques et les courtiers immobiliers qui ont proposé ces crédits ont été peu vigilants sur la capacité des emprunteurs à rembourser. [...]
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