Les Trente Glorieuses (1945-1975) marquent une forte phase de croissance prolongée (reconstruction, production et consommation de masse, innovations et rattrapage technologiques). La productivité du travail augmente de 5% par an.
La fin du S.M.I. de Bretton Woods (1971) et le choc pétrolier de 1973 marquent la fin des Trente Glorieuses. 1975 reste l'année de la récession mondiale. La croissance économique des années 1970 chute sous les 3% alors que l'inflation dépasse les 10% (stagflation). La productivité du travail passe à 2,6% par an durant les années 1970. Le taux de chômage passe de 3% en 1960 à 8% en 1983. Les politiques économiques de lutte contre l'inflation n'ont guère d'effets.
[...] Ils n'accéderont pas au marché du travail malgré l'aide. Seuls 50% des RMIstes, les plus employables et les moins exclus, signent un contrat d'insertion avec une commission d'insertion locale. Deuxièmement, les contrats aidés supposent que l'individu va pouvoir à l'issu de celui-ci trouver un emploi stable. Cependant, une partie va retourner dans la sphère des allocations faute de travail non aidé (insuffisance d'emplois stables), signalant l'échec du processus. Il serait efficace de revaloriser le RMI en l'orientant vers un objectif avant tout social (tisser des liens) et ensuite d'emploi. [...]
[...] Réduire les dépenses nuirait aussi à la croissance économique Réforme fiscale 2007 : un pas de côté L'impôt sur le revenu ne représente pourtant que du PIB contre pour la CSG et 10% en moyenne dans l'Union Européenne. Cependant, ce fût l'objectif du quinquennat de J. Chirac (baisse de 33% prévue en réalité). En 2007, les impôts devraient baisser de 5 milliards d'euros du PIB) avec un objectif de déficit public à du PIB (baisse de 1 point en deux ans) : 3,5 milliards pour l'impôt sur le revenu (passage de 6 à 4 tranches, incorporation de l'abattement de 20% même pour les très hauts revenus). Cette baisse concerne les revenus les plus élevés. [...]
[...] A l'encontre du théorème de Ricardo, tous ne gagnent pas à l'échange international. Tout va dépendre, dans les pays du Nord, du réemploi des non qualifiés. Trois stratégies sont mobilisables pour affronter les délocalisations vers les PEBS : Les pays européens doivent être plus flexibles en matière de droit du travail et de salaires (libéraux). Notons que la substitution de la TVA à une partie des cotisations sociales employeurs (TVA sociale) n'empêcherait pas la baisse de pouvoir d'achat des salariés. [...]
[...] Statistiquement, l'emploi industriel français a diminué de 1,8 millions entre 1978 et 2004. Sa part à baisse de 10 points passant de 25% à 15% de l'emploi total. Selon les études menées, la perte due aux délocalisations est estimée entre et emplois (Cortès et Jean, Trade with emerging countries and the labour market ; the French case in Dewatripont, Sapir et Sekkat, Trade and Jobs in Europe, 1999) pour Boulhol et Fontagné (Deindustrialisation and the fear of relocations in the industry, 2006). [...]
[...] Faut-il réduire la dette publique ? 7. Analysez la réforme fiscale pour Comment réagir face aux délocalisations ? 9. Le recours à une TVA sociale à la place des cotisation sociales, partiellement ou intégralement, est-il avantageux ? L'ECONOMIE FRANCAISE 2007 OFCE Coll. Repères, éditions La Découverte Parmi les 9 questions suivantes, vous en traiterez une seule sous la forme d'une question de synthèse (introduction, deux parties, une transition, une conclusion) : 1. Analysez la croissance économique de 1945 à Analysez la place de l'Etat français depuis les années soixante-dix Analysez le chômage depuis les années quatre-vingt dix Analysez le tissu productif français des années soixante-dix à nos jours Quelle analyse pouvons-nous faire des minima sociaux (API, ASS et RMI) actuellement et dans un avenir proche ? [...]
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