La pensée économique insiste de plus en plus sur le concept de croissance soutenable (durable) qui exige que la croissance soit équitable et que l'amélioration du bien être qu'elle génère au profit des générations actuelles ne soit pas au détriment des générations futures et de l'environnement.
La croissance durable est–elle possible ? Y a-t-il sinon une inévitable contradiction entre croissance et protection de l'environnement ? Sous quelles conditions, ou dans quel sens, est il possible de concilier le besoin de croissance avec les impératifs du développement durable ?
Ces questions ont en fait suscité de très grands débats et ont donné naissance à une vaste littérature en suivant différentes optiques. Dans ce cours, on se limitera à la démarche développée dans le cadre de la théorie de la croissance économique, laquelle ne couvre certainement pas tous les aspects de la question mais a l'avantage de présenter et de discuter clairement et rigoureusement les principaux mécanismes régissant la croissance et de faire ressortir les principaux enjeux concernant les politiques de croissance et d'environnement.
Aussi, est-il indispensable de commencer par la présentation du cadre analytique où sont définis les éléments et les concepts de base concernant la théorie de la croissance. Dans un premier temps, en vue de rendre la présentation plus facile, on fera abstraction de la dimension environnementale et on présentera le cadre de base qui s'appuie sur la théorie traditionnelle de la croissance. Ce cadre peut en effet être enrichi dans un second temps en vue de permettre la prise en considération des principales exigences d'une croissance durable.
[...] Sous quelles conditions, ou dans quel sens, est il possible de concilier le besoin de croissance avec les impératifs du développement durable ? Ces questions ont en fait suscité de très grands débats et ont donné naissance à une vaste littérature en suivant différentes optiques. Dans ce cours, on se limitera à la démarche développée dans le cadre de la théorie de la croissance économique, laquelle ne couvre certainement pas tous les aspects de la question mais a l'avantage de présenter et de discuter clairement et rigoureusement les principaux mécanismes régissant la croissance et de faire ressortir les principaux enjeux concernant les politiques de croissance et d'environnement. [...]
[...] La réponse proposée par Harrod et par Domar : l'investissement constitue la variable clé pour lutter contre le chômage. C'est dire qu'au de cette période, la conception de la croissance reposait essentiellement sur l'accumulation du capital physique. Les autres facteurs ainsi que les conséquences sociales de la croissance, ainsi que les conséquences sur l'environnement, ne préoccupaient ni les économistes ni les responsables politiques. Le modèle HD est un modèle simple et néanmoins puissant. La production nécessite du travail L et du capital K. Le produit national total sera indiqué par Y. [...]
[...] Ce bien sert à la consommation immédiate et à la constitution de nouveaux capitaux, c'est à dire à l'investissement Par définition, ce qui n'est pas consommé est épargné et servira à l'investissement. Yt = Ct + St = Ct +It La production se fait à l'aide du capital et du travail : Υt = F (Kt , Lt) Hypothèses du modèle 1. La force de travail évolue au taux naturel n supposé donné en suivant le taux de croissance démographique Pour simplifier, on continuera à faire abstraction de la dépréciation du capital et donc des amortissements en supposant que Yt mesure la production nette (produit brut amortissement) et que l'investissement It est l'investissement net (Investissement brut Investissement) On raisonne en temps continu et non en temps discret. [...]
[...] Cette élasticité est souvent supposée constante et la plupart des formes de fonction de production utilisées supposent une élasticité constante (on parle de fonctions de type CES : constant elasticity of substitution). K ΔK ΔL L Chaque courbe correspond à un niveau de production constant. La plus élevée correspond à un niveau de production plus élevée Le modèle de Solow Robert Solow : économiste américain Le modèle de Solow est le modèle de base de toutes les théories de la croissance. [...]
[...] S'il n'existe aucun moyen de remplacer des travailleurs par du capital (des machines), ou inversement, on dit que les facteurs sont non substituables ou parfaitement complémentaires. Alors, le rapport capital travail doit rester constant. En général, on présume qu'un certain degré de substituabilité entre les facteurs de production est possible, c'est-à-dire on s'attend à ce que le rapport K/L puisse varier et être sensible au rendement des facteurs. La substituabilité peut être mesuré par le taux marginal de substitution technique (TMST) ou par l'élasticité de substitution (σ). [...]
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