La quête de l'ordre naturel des sociétés : il doit exister, comme il en existe en physique, des lois naturelles concernant les sociétés.
Ce débat est à l'origine lancé dans l'Antiquité grecque par Socrate, contre les Sophistes. Les philosophes pensaient que c'était leur responsabilité que de révéler cet ordre afin que les sociétés puissent perdurer. Les religieux plus tard, puis les économistes cherchent à leur tour les réponses à ce débat (...)
[...] Aristote n'a bien sûr pas un jugement d'économiste mais de philosophe. Selon lui il existe de bonnes et mauvaises chrématistiques ( Le taux d'intérêt est alors une mauvaise chrématistique. Mais l'économique comme réalité n'est pas considérée comme fondatrice de l'ordre social avant le siècle jusque-là les gens qui réfléchissent étaient des penseurs, pas des économistes, et l'économique était largement condamnée. - La réflexion sur les faits et pratiques économiques est menée d'un point de vue extérieur - Et à ce titre, ces faits et pratiques sont souvent méprisés ou condamnés. [...]
[...] qui perdure dans les écrits scolastiques - . et nécessite deux ruptures pour que l'économique s'émancipe : de la réflexion politique d'avec la philosophie morale; de la réflexion économique d'avec la référence au politique La pensée médiévale - Effondrement de l'empire romain et l'apport de l'Islam à la renaissance médiévale ( durant longtemps les écrits d'Aristote, Platon etc ont été perdu et ce sont les musulmans qui ont récupéré beaucoup de leur savoir. L'Europe va redécouvrir cet héritage à la fin du siècle. [...]
[...] - La transformation économique de l'Angleterre et le blocage de l'économie française. - La critique du mercantilisme : exemple de Boisguilbert et de Richard Cantillon. La secte des économistes Les physiocrates sont les premiers à s'appeler eux-mêmes des économistes. - le gourou de cette secte : François QUESNAY (1694-1774) - Victor Riquetti de MIRABEAU (1715-1789), l'ami des hommes - Anne-Robert Jacques TURGOT (1727-1781), le ministre - Pierre-Samuel DUPONT de NEMOURS, député du Loiret (1739-1817) : de la physiocratie à l'individu chimique. [...]
[...] - Réforme et émancipation de la réflexion politique Les deux principaux initiateurs sont Luther et Calvin. Luther a revendiqué la réforme protestante car il ne voulait plus de culte, de saints, il réclamait la traduction de la Bible etc = réflexion uniquement religieuse ( question théologique et la laïcisation de la réflexion politique càd que les réflexions de société ne rentreront plus dans la réflexion morale : affranchissement de la politique. - Vers une conception amorale de la politique Nicolas Machiavel, Le Prince (1513) Giovanni Botero, De la raison d'Etat (1589) ( il y a une raison d'Etat qui est supérieure à tout autre chose Débouche sur les théories de l'absolutisme = seule manière pour que les individus vivent ensemble car maintenant il n'y a plus d'intervention morale dans la politique. [...]
[...] - La question républicaine = manière ici d'organiser la cité, question du Contrat social : l'individu sait exercer sa liberté jusqu'au moment où elle va à l'encontre de celle d'autrui, il faut donc les laisser faire et ainsi l'ordre social va pouvoir se mettre en place de lui-même. Le libéralisme politique : la critique de l'absolutisme - Locke contre Hobbes. Selon Locke, le motif qui pousse les hommes etc voir site pour les 2 citations. - Egalité civile et Contrat social : Montesquieu (L'esprit des lois, 1748) et Rousseau (Le Contrat social, 1762) - L'importance des libertés politiques. Le libéralisme économique : la critique de l'interventionnisme et du mercantilisme - L'importance des libertés économiques : Boisguilbert (Le factum de la France, 1707), Turgot (1766). [...]
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