Dans tout environnement en interaction, il existe des risques inhérents aux différentes activités menées. Couramment, le risque se perçoit comme la rencontre entre l'homme et le danger.
Daniel Bernoulli (1738) , définit le risque comme étant « l'espérance mathématique d'une fonction de probabilité d'événement ». Le risque dans sa dimension générale recouvre tout événement susceptible d'empêcher une organisation de réaliser ses objectifs ou de maximiser ses performances. Ainsi, le qualificatif « risque » est également associé à la potentialité d'occurrence d'un événement.
En finance, le risque porte sur les actifs financiers ; il désigne une possibilité de perte monétaire pouvant résulter d'une incertitude quantifiable. La compréhension de tout risque passe par une démarche d'analyse et par une identification traditionnelle.
Il existe une multitude de risques bancaires. Leur classification ou taxinomie diffère selon les auteurs à cause surtout des fortes interdépendances qui existent entre les risques, les uns pouvant entraîner les autres.
Antoine SARDI (2002) , inventorie une vingtaine de risques bancaires qu'il regroupe en quatre (4) catégories : le risque de crédit, les risques de marché,le risque opérationnel et les autres risques.
Parmi toutes les notions de risque qui peuvent exister, nous nous intéresserons à celle ayant trait au taux d'intérêt, celle jugée inhérente aux institutions financières, aux établissements bancaires et qui restent d'actualité : la notion de risque de taux d'intérêt.
Le risque de taux d'intérêt est considéré comme un risque de marché à l'instar du risque de liquidité, de change, de base, de concentration, de corrélation et du risque de spread.
[...] L'écart entre les deux taux est quasi stable sur la période et les baisses importantes du TMM sont immédiatement répercutées sur le TRE. Cependant depuis fin 2006 les variations du TMM ne sont pas directement répercutées sur le TRE Mais il s'agit de faibles variations c'est-à-dire inférieures à 0,25% comme le montre le tableau ci-dessous. Tab 3 : Moyenne et écart type du TMM et TRE de 2007 à 2009 En effet, ce tableau montre que l'écart type est de 0,048 pour le TMM ce qui veut dire que le TMM n'était stable Mais varie faiblement alors que le TRE est resté stable. [...]
[...] Elle nous a montré, qu'elle permettait de mesurer le risque de taux d'intérêt sur la base de différents critères financiers. Tout comme dans la méthode des gaps, les techniques de mesure du risque de taux basées sur la duration peuvent également être complétées par une analyse de la volatilité des taux de rendement actuariels. Elle est devenue l'outil privilégié des gestionnaires de bilan de par sa forme synthétique et intuitive. CONCLUSION Au regard de ce qui précède, il sied de souligner que la notion du risque de taux fait référence le plus souvent au risque du taux d'intérêt. [...]
[...] La couverture des risques par les options sur taux d'intérêt résulte de la fermeture des positions de taux d'intérêt, par le choix judicieux des caractéristiques des opérations financière de l'entreprise. Le swap Le terme swap signifie échange ou troc. Dans une définition générale, le swap est un échange entre deux entités pendant une certaine période de temps. A l'issus de cette transaction, les intervenants doivent, bien entendu, trouver chacun un avantage à cet échange qui peut porter soit sur des actifs financiers ou encore sur des flux financiers. Dans un cadre courant, le swap désigne un échange de flux financier, entre deux entités pendant un certain temps. [...]
[...] Dans ce cas le risque de perte n'existe pas, au contraire le résultat net observé exprime une marge de profit supplémentaire pour la banque. Par contre, la baisse des taux d'intérêt a un impact négatif sur la variation du résultat. La banque est alors exposée à un risque de perte, elle gagne moins que ce qu'elle devrait à cause de cette volatilité. Toutefois, notons que le profit de la banque n'est ni nul ni négatif Mais il est quand même positif. [...]
[...] L'observation de cette évolution nous permettra de comprendre l'application de la méthode des Gaps 32 au sein de la Banque ainsi que l'effet des fluctuations du TMM et du TRE sur les différents postes du bilan. De manière traditionnelle, le TRE a toujours évolué en fonction du TMM. En analysant ces données, nous comprendrons qu'une évolution du TMM à la hausse comme à la baisse n'engendre pas forcément des variations au niveau du TRE. Tab 1 : Evolution du TMM et TRE de 1993 à 2009 MOIS Janvier 1993 Février à Novembre 1993 T.M.M T.R.E Le taux moyen annuel du marché monétaire. [...]
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