Analyse macro-économique, néoclassicisme, Walras, Adam Smith, libéralisme, Keynes, auteurs classiques, crise de 1929, loi de Say, théorie quantitative de la monnaie, demande effective, agents économiques, consommation, taux d'intérêt
L'analyse macro-économique correspond à une représentation particulière de l'activité économique, théorie avec des hypothèses, un mode de raisonnement et des conclusions, notamment en matière de politique économique qui est donc spécifique à la macro-économique. Cette représentation s'est construite en opposition à la microéconomie. La micro a été inventée par les néoclassiques, elle est donc au cœur de la pensée néoclassique. Elle apparaît à la fin du XIXe siècle. Les principaux fondateurs du néoclassisme sont Walras, Jevons et Menger (dans les années 1971/1974). Smith (1776) et Ricardo (1815) sont eux les fondateurs des classiques.
[...] La demande effective est une prévision. Cependant rien ne garantit qu'elle se réalisera. Les entrepreneurs vont prendre leurs décisions de production une fois qu'ils connaissent la demande effective. Keynes appelle cela l'échelle de production. La demande effective est faite à partir des prévisions des entrepreneurs sur la consommation et l'investissement. La mise en œuvre de la production engendre des revenus. Ces revenus vont en partie acheter la production. Keynes n'est pas certains que l'intégralité des salaires et des profits va acheter l'intégralité de la production. [...]
[...] Pour les NC le taux d'intérêt a un rôle dans la consommation des ménages. Il se détermine sur un marché, car c'est un prix, c'est le coût du capital. Il se fixe sur le marché du capital ou sur les marchés des biens capitaux. Chez eux il n'y a pas de distinction entre phénomènes réels et monétaires. Le capital pour les NC est au sens physique (biens capitaux qui servent à produire) et financier. Sur ce marché, la demande de biens capitaux émane des entrepreneurs. [...]
[...] Plus un pays est riche plus le montant initial de l'investissement pour augmenter le revenu est élevé, mais plus l'occasion d'investir est faible. C'est le contraire dans un pays pauvre. C'est pourquoi Keynes met en avant la nécessité de l'investissement par l'État lui-même. Une augmentation de l'investissement est une augmentation de la dépense qui va engendrer du revenu et permettre de créer de l'emploi. Il met en avant les politiques de grands travaux. Pour Keynes ce qui importe c'est une dépense, qu'elle soit utile ou non. C'est lui qui est à l'origine de l'idée de creuser des trous pour les reboucher. VI. [...]
[...] Sur cette période des 30 glorieuses, la croissance annuelle de la richesse est d'environ 16%. À partir de 73 jusqu'à 2007 on voit apparaître un nouveau rythme de croissance dans les pays riches beaucoup plus ralenti que la période précédente, la croissance passe à environ par an. La richesse croit 3 fois moins vite. Cela s'accompagne d'un chômage croissant. Cette période voit donc apparaître une remise en cause du libéralisme (surtout avec la crise financière et économique que nous connaissons en ce moment) au profit de la théorie keynésienne. I. [...]
[...] C'est donc une crise longue et frappante (chômage sans aide). Politiques de déflations Dans un premier temps aux USA comme en Europe les mesures qui sont adoptées pour essayer d'enrayer la crise sont inspirées par les libéraux. Les politiques de déflation sont des politiques de baisse des prix et des salaires. En effet la baisse des prix de marchandise entraîne la baisse des salaires (la chute des prix de gros est de 30% entre 1929 et 1932). En 1934, la loi de Laval en France baisse les salaires, mais les politiques ne parviennent pas à baisser le chômage. [...]
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