Analyse keynésienne, macroéconomie, politique économique keynésienne, fonction de consommation, fonction d'investissement
De nombreuses écoles de pensées peuvent se réclamer de la macroéconomie, chez Marx, cependant c'est l'analyse keynésienne qui a été le plus étudié et qui va être à l'origine de la notion de politique économie de type interventionniste à l'opposé des libéraux. L'apport keynésien va avoir une influence considérable sur les politiques économiques menées au XXe et au XXIe siècle, il y a un retour de Keynes depuis les années 1980. Keynes sans abandonner totalement l'analyse néoclassique de caractère microéconomique, il ne se désintéresse pas totalement de la microéconomie, il va se lancer dans la macroéconomie, il est ouvert aux deux disciplines, mais il reste spécialiste de macroéconomie. Il s'engage dans cette voie et dans ces deux ouvrages principaux la théorie de la monnaie publié en 1930 et la théorie générale de l'emploi et la monnaie publié en 1937, Keynes en 1933, avec l'arrivée au pouvoir d'Hitler, il dédicace un ouvrage au Führer qui lui dit que c'est un bon programme économique. Il a été réédité chaque année depuis sa 1re publication, dans cet ouvrage notamment Keynes développe une théorie nouvelle que l'on peut résumer à travers un certain nombre de propositions, Keynes fournit une description nouvelle des facteurs qui déterminent le niveau d'équilibre de la société. Il revient sur l'idée de prix, de quantité et remet en cause la consommation qui ne dépend pas du prix, mais du revenu des gens, il y a un changement de paradigme.
[...] La situation actuelle n'est pas une situation de freinage, car il faut une augmentation des impôts et une baisse des dépenses. On se place dans une théorie d'inflation avec un suremploi, il s'agit ici de lutter contre l'inflation car il y a un excès de la demande globale. Il faut donc freiner la demande il s'agit donc de la politique de rigueur Ça passe soit par l'action sur la consommation soit par l'action sur l'investissement soit par l'action sur les dépenses publiques. [...]
[...] k étant le coefficient de multiplicateur reliant δy à δI. k = y = I + C δI = δy - δC K = Soit K proportionnel à la propension marginale à consommer. Soit un supplément d'investissement égal à soit un tiers de mon revenu, trouver l'effet global compte tenu du multiplicateur Keynésien d'un tel investissement = = 3 δy = K δI δy = 3 * 1000 δy = 3000 Section 2 - La politique économique Keynésienne Aujourd'hui comme la banque centrale européenne est indépendante, on est contraint par la politique monétaire de la banque centrale. [...]
[...] L'investissement apparaît comme une variable privilégié dans l'analyse Keynésienne, cette fonction a permis de mettre à jour le principe du multiplicateur Keynésien, quand on met une somme d'argent elle se multiplie, l'accélérateur Keynésien qui ne fait pas plus, mais le fait plus vite La fonction Keynésienne d'investissement et ses limites Cette fonction permet de déterminer les principaux déterminants de l'investissement. Pour quoi un entrepreneur va dépenser de l'argent dans un projet ? Il y a une volonté d'entreprendre. Les déterminants de la consommation, c'est la théorie des choix de l'investissement au plan microéconomique, va être transposé par Keynes au plan macroéconomique. Il adopte l'analyse marginaliste néoclassique pour construire sa fonction d'investissement, pour cela il admet que les entreprises ont pour objectif unique la maximisation de leurs profits. [...]
[...] Une usine demande des matériaux et des matières premières. Cette baisse du taux d'intérêt pourra être obtenu par les Keynésiens grâce à un accroissement de l'offre monétaire, cela suppose que la banque centrale du pays considéré soit sous le joug du gouvernement. L'action directe sur les dépenses publiques, on se retrouve dans l'abstraction flottante, le fait que le gouvernement dépense plus, on agit par la création d'infrastructures, d'équipement collectif, il faut accroitre les dépenses publiques, sans augmenter parallèlement les prélèvements, si les dépenses sont augmentés sans un retour probable, il y a un déficit voulu. [...]
[...] Le contraire entraîne la hausse de la valeur des encaisse. Si les prix montent les consommateurs auront tendance à réduire leur consommation, à l'inverse le consommateur pourra augmenter sa consommation, c'est l'effet d'encaisse réel. Deuxième effet : Le rôle de l'élasticité d'anticipation par rapport au prix, c'est Lucas qu'il a élaboré, en récession ça marche, il y a anticipation des consommateurs, une hausse du prix peut conduire le consommateur à augmenter ses achats en prévision d'une hausse encore plus grande dans le futur, il anticipe que la hausse sera plus grande. [...]
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