Analyse économique et sociale de la France

Thèmes abordés

Analyse économique et sociale, France, démographie, groupes sociaux, politique publique, droits fondamentaux, politique sociale, régimes généraux, protections sociales, finances sociales

Résumé du document

La politique publique est une stratégie mise en place par des acteurs publics avec une finalité d'intérêt général.
L'intérêt général est l'intérêt de la société considérée comme un tout. Comme le modèle des sociétés holistes qui considèrent les intérêts de la société + importants que les intérêts des individus (à l'inverse des sociétés individualistes)
Exemple : la mesure d'état d'urgence limite les droits fondamentaux d'une certaine partie de la population, mais ces restrictions des libertés sont justifiées par l'intérêt général, pourtant peu de personnes concernées
Dans les politiques publiques, les acteurs publics sont souvent en relation avec des acteurs privés.

Extraits

[...] Il s agit de créer un minimum de protection sociale commun à l'ensemble des pays de l'UE. Tensions politiques fortes car les pays qui connaissent une protection sociale élevée ont tout intérêt à ce que ce socle soit le + élevé possible parce que cela permettrait de réduire les disparités du coût du travail en revanche les pays à protection sociale faible n'ont aucun intérêt à les augmenter car cela éviterait les coûts de main d'œuvre moins élevé qu'ailleurs à usage répétitif. [...]

[...] Ex : en France, les classes moyennes sont regroupées en centre-ville alors que les plus aisés préfèrent la banlieue et les quartiers résidentiels. Avant 1970, les centres-villes étaient plutôt populaires. En France, il y a eu un basculement avant la 1ère guerre mondiale et à la fin de la seconde. •avant la 1ère guerre mondiale, être de classe moyenne c'était âtre propriétaire de son outil de travail, c'est-à-dire paysan/propriétaire, artisan, commerçant, profession libérale. Il n'a avait pas de salariés sauf les fonctionnaires d'Etat et les ingénieurs. [...]

[...] Au-delà des régimes généraux, il y a des régimes complémentaires qui ont pris beaucoup d'importance au niveau des retraites et de la santé. Ils viennent compléter les régimes de base. Ils sont devenus progressivement obligatoires. Il y a 4 niveaux de protection sociale : - Niveau de couverture de base - Niveau complémentaire - L'UNEDIC, régime d'assurance chômage - L'aide sociale qui relève de l'Etat et des départements • Le niveau de base Il est assurantiel. Il couvre les travailleurs. [...]

[...] Elle contrôle la totalité des comptes de la Sécu Sociale chaque année. Elle fait l'objet d'un rapport public qui va pointer les dysfonctionnements et faire des préconisations pour l'importance d'équilibrer les comptes, pointer les déficits, augmenter telle cotisation, Elle a une prise de position idéologique qui dit que les comptes de la Sécu Sociale doivent nécessairement être équilibrés. 3ème partie : LES POLITIQUES PUBLIQUES I-LA POLITIQUE DE L'EMPLOI, DE L'INSERTION ET FORMATION PROFESSIONNELLE → ETAT DES LIEUX DE LA SITUATION EN France Malgré un taux de chômage élevé, la France a créée emplois depuis la crise de 2008 Depuis 30 ans on connaît un accroissement simultané de la population active, de l'emploi à temps partiel et du chômage Le chômage a une forte composante structurelle, même avec un taux de croissance en hausse, le taux de chômage reste élevé Diminution de la part de salariés en CDI même si ils restent quand même majoritaires. [...]

[...] Libérales, ) Les raisons politiques de ces différents régimes : - Raison idéologique : certains groupes sociaux professionnels ne voulaient pas être confondus avec le régime général des salariés car ils considéraient que la sécu sociale était de gauche. Ils ont voulu les mêmes droits sociaux sans mélanger les caisses. - Raison identitaire : distinction pour la retraite entre cadres et non- cadres. Les cotisations de retraites obligatoires sont différentes : pour les cadres c'est l'AGIRC et pour les non-cadres c'est l'ARCOS. Pour montrer que les cadres ne sont pas des salariés comme les autres. [...]