[...] Pour lutter contre l'inflation après la réunification : deux solutions pour l'Allemagne : réévaluer le mark par rapport au franc pour attirer les productions françaises ou elle augmente les taux directeurs pour réduire la demande interne. La France qui souhaite un franc fort refuse la réévaluation de la parité (ce qui aurait pu lui permettre d'exporter vers l'Allemagne et donc de réduire son déficit extérieur).
Schröder réforme le marché du travail et réduit les dépenses publiques entre 1999 et 2005. Dès 1998 les allemands recherchent la compétitivité en réduisant le cout réel du travail (qui est en 2011 8% moins cher qu'en France à cause des cotisations sociales)
La France est un pays ou les inégalités de revenus sont les plus faibles (4 point d'écart inter-décile contre 7 aux USA et 15 en Chine) ; la doxa qui voit le pays comme inégalitaire vient des discours populistes sur les 1% des plus riches qui ont un revenu avant impôt équivalent à 8% des revenus (contre 17% aux USA) ; après impôt elle n'est que de 4%.
[...] Le taux de chômage est de 9% en moyenne, mais il est inégal : 3% chez les fonctionnaires et salariés de grandes entreprises ; 15 à 20% chez les ouvriers (dans un pays comme la France ou l'emploi est une composante du statut sociale) ; 10% de la population est en difficulté (possible paupérisation) mais 90% voit son sort s'améliorer. Cette excès de dépenses publiques (financé à 60% par le crédit depuis 20 ans ce qui entraine une hausse rapide de la dette : 36% en 1991 à 85% en 2011) se répercute sur les entreprises qui doivent accroitre leur productivité. Exemple : dans l'éducation, les dépenses augmentent alors que la France régresse. Andras Schleicher (OCDE) montre que 10% des performances éducatives sont dues aux dépenses. Les critères de réussite sont : décentralisation de l'enseignement, projet pédagogique concurrent pour stimuler l'innovation pédagogique, recentrage sur les élèves en difficulté, décentralisation... (...)
[...] De même, tous les pays peuvent mettre en place une concurrence au sein de l'UE, fiscale (Irlande avec IS à et sociale (Allemagne & minimas sociaux). Cette concurrence (par les normes) n'est pas une concurrence sur le marché des B&S. C'est donc contre les Etats-Unis d'Europe et contre le libéralisme. Quel est donc l'intérêt pour l'Europe ? Affaiblir les états pour renforcer ceux du Parlement européen et la Commission européenne. Le RU affaiblit l'Europe en imposant dans les faits la concurrence par les normes ; de plus elle contrôle le budget de l'Union. [...]
[...] Ces inquiétudes témoignent de la prise de conscience de l'état des dangers de la désindustrialisation. Si les IDE à destination de la France sont élevés aujourd'hui c'est oublier que les investissements dans la création de capacités de production nouvelles sont inférieures à 5Ma par an. La raison est que ces entreprises sont trop petites : en Allemagne entreprises de plus de 50 employés, en France Pour les entreprises de plus de 250 salariés, les proportions sont de à 6000. Elles ne gagnent pas assez d'argent (taux de marge inférieur de 24% par rapport à le rendement net des fonds propres des entreprises non financières sont de 21% en Allemagne en France. [...]
[...] Exemple : dans l'éducation, les dépenses augmentent alors que la France régresse. Andras Schleicher (OCDE) montre que 10% des performances éducatives sont dues aux dépenses. Les critères de réussite sont : décentralisation de l'enseignement, projet pédagogique concurrent pour stimuler l'innovation pédagogique, recentrage sur les élèves en difficulté, décentralisation Les mesures de l'état sont inverses : carcan national, la performance est suspecte (Bourdieu), le système évaluatif remis en question Ainsi, Hollande qui accuse le manque de moyens comme cause des mauvais résultats se trompe. [...]
[...] Restaurer les finances publiques. Rétablir la compétitivité. Evolution de la zone euro vers un gouvernement fédéral. Les mesures initiées par Sarkozy doivent être amplifiées, la compétitivité fiscale restaurée. L'ISF devrait s'appliquer aux terrains et logements : ce qui n'est pas délocalisable, pas aux revenus sous peine de risquer un effet d'éviction. Rétablir la justice sociale : progressivité de l'impôt, salariés intéressés à la production par des primes (qui doivent représenter 1/3 des bénéfices), protection des travailleurs en sécurisant le parcours professionnel plutôt que l'emploi dans une économie en mutation rapide. [...]
[...] Cette économie de l'innovation repose sur les interactions entre entrepreneurs, chercheurs et capitaux- risqueurs Cette économie entrepreneuriale c'est le futur, elle est responsable avec le développement des NBIC de l'écart entre les pays. NBIC = nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l'information, technologies cognitives centrée sur le cerveau. Ces innovations sont tirées par la demande et par l'offre. Or du côté de l'offre, cela dépend de la dynamique des interactions entre les agents : c'est l'économie entrepreneuriale. La capacité à demeurer une grande puissance se jouera donc sur : défense, NBIC & finance. [...]
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