L'analyse des déséquilibres, équilibre extérieur, balance commerciale, croissance, emploi
La première transformation est le lien entre l'inflation et le chômage. Avant 1970, l'augmentation de la croissance signifiait moins de chômage et plus d'inflation. Pour deux raisons: la diminution du chômage correspond à une tension sur les salaires et l'inflation correspond à la tension entre offre et demande. Dans les années 1970, on découvre l'inflation importée. Cela entraîne une hausse des coûts des produits importés et a un effet direct sur l'inflation, mais également sur les entreprises. L'inflation suscite la hausse des salaires (demande d'ajustement des salaires au prix). Face à cette hausse de leur coût, les entreprises qui le peuvent répercutent dans leur prix de vente la hausse des coûts et alimentent de nouvelles hausses de salaire.
[...] Ce qu'on appelle le cycle de productivité montre ces relations. Dans les phases de reprise, la production augmente sans qu'on embauche. Cela correspond donc à une augmentation de la productivité à court terme. Si la croissance se prolonge, ou si elle est particulièrement forte (de l'ordre de i faudra embaucher pour répondre à la demande. C'est une phase d'expansion qui crée des emplois, donc la productivité de bouge pas. Puis quand l'économie ralenti on conserve les effectif même face à une baisse de la production. [...]
[...] L'analyse des déséquilibres L'analyse des déséquilibres se fait traditionnellement par l'étude de 4 indicateurs. Le carré magique Le taux de chômage ne peut décroître que si le nombre d'emplois créés est supérieur au nombre de personnes qui arrive sur le marché du travail. Dans la période d'après-guerre, le phénomène d'inflation était considéré comme . à la croissance quand il restait dans des proportions limitées. Depuis je sais pas quand, l'objectif est un taux d'inflation proche de 2%. La balance commerciale est surveillée dans la mesure où le déficit à des répercutions sur des emprunts effectués à l'extérieur. [...]
[...] Même sans prévoir un déficit discrétionnaire, on sait que lorsqu'il y a croissance les recettes augmentent automatiquement. En période de croissance, on a spontanément un excédent qui se forme et inversement. Mais ces mécanismes sont inefficaces en situation structurellement déficitaire. Le problème est celui des déficits renouvelés. Les déficits renouvelés alimentent spontanément la dette. En effet, pour faire face à un déficit, l'Etat emprunte et paie des charges d'intérêt. Une dette est dite soutenable si la croissance économique est supérieure au taux réel de l'endettement. En effet, le problème est de stabilisé le ratio dette/PIB. [...]
[...] On sait aussi que les salaires sont loin d'être flexibles. Dans nos économies, les ajustements se font essentiellement par les quantités et non pas par les prix (c'est vrai pour le marché du travail et pour un certain nombre de bien). Le développement des marchés financiers, et la libéralisation des capitaux augmentent la variabilité du prix des actifs. Il y a des périodes de hausse du prix des actifs, hausse du marché boursier, hausse du marché de l'immobilier, qui sont financer par du crédit. [...]
[...] ~ La baisse des prix à l'importation. Il n'y a pas que le pétrole qui a baissé, grâce à la baisse du dollar on a pu importer à des tarifs compétitifs la plupart de matière première provenant de l'extérieur. Ce qui a également dans le même sens est le maintien de la parité Franc-Mark. Le maintien de la valeur externe de la monnaie permet d'acheter moins cher à l'étranger et d'importer de la désinflation, grâce à la monnaie forte. Cet acquis des années 1980 n'est pas un acquis définitif. [...]
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