Par l'intermédiaire de ce dossier, nous allons analyser les données conjoncturelles de l'INSEE qui reflètent la situation macroéconomique de la France. Nous avons étudié l'ensemble des éléments jouant un rôle dans la situation économique actuelle, afin d'obtenir une vision globale de la situation, et de pouvoir établir des hypothèses sur l'évolution future.
Depuis 5 ans, la croissance mondiale est régulièrement mise à l'épreuve du fait d'une série de chocs successifs (attentats sur le World Trade Center en 2001, guerre en Irak en 2003, augmentation exponentielle du prix du pétrole depuis 2004). Cependant, celle-ci résiste à ces chocs, maintient son expansion et ce, en contenant l'inflation. Ce maintien de la croissance mondiale s'explique notamment par des efforts volontaristes de la part des Etats-Unis et par la très forte croissance chinoise. C'est d'ailleurs l'Asie qui est le véritable fer de lance de cette croissance mondiale grâce à la performance chinoise. De plus, la forte demande des États-Unis pour les exportations asiatiques, l'inflation contenue et une position financière avantageuse permettent aux pays asiatiques d'amoindrir les conséquences de la hausse du cours du pétrole et d'afficher une croissance de plus ou moins 7% en 2005 et 2006.
Par ailleurs, si le Japon retrouve peu à peu des cycles de croissance positive (2,2% en 2005 et 1,9% en 2006), la zone euro tarde à annoncer sa reprise. En effet, des politiques moins ambitieuses et moins expansionnistes qu'aux Etats-Unis ainsi que l'endettement persistant des ménages expliquent la faible croissance de 2005 (1,3%) et celle qui s'annonce en 2006 (1,9%).
Ainsi, au cours des 2 dernières années, la France est le pays de la zone euro qui a le moins bénéficié de la croissance de la demande mondiale. Ce résultat médiocre s'explique par 3 chocs extérieurs qui, en 2005, ont entamé la compétitivité des entreprises françaises, et ainsi limité la croissance du pays.
[...] Tout d'abord, la hausse du prix du pétrole. Celle-ci a amputé la croissance française de 0,2 point en 2004 et de 0,5 point en 2005. D'autre part, le renforcement progressif de l'Euro de 2001 à début 2005 a des conséquences négatives sur la croissance française puisque celle-ci se retrouve amputée de 0,7 point de PIB en 2004 et de 0,6 en 2005. Finalement, si l'on cumule ces 2 chocs extérieurs, la croissance française se retrouve amputée de 1 point en 2004 et 1,1 point en 2005, empêchant le pays de rattraper son retard de production accumulé depuis 2001. [...]
[...] C'est d'ailleurs l'Asie qui est le véritable fer de lance de cette croissance mondiale grâce à la performance chinoise. De plus, la forte demande des États-Unis pour les exportations asiatiques, l'inflation contenue et une position financière avantageuse permettent aux pays asiatiques d'amoindrir les conséquences de la hausse du cours du pétrole et d'afficher une croissance de plus ou moins en 2005 et 2006. Par ailleurs, si le Japon retrouve peu à peu des cycles de croissance positive en 2005 et en 2006), la zone euro tarde à annoncer sa reprise. [...]
[...] En prenant l'hypothèse que le choc pétrolier est derrière nous (même si les prix reprennent leur pente ascendante en ce début d'année 2006), et que les effets de second tour restent faibles, la hausse des prix à la consommation serait de l'ordre de en moyenne annuelle en 2006. Selon le Crédit Agricole, la hausse des prix à la consommation s'établira à 1,6 en 2006 (après 1,7 en 2005). Le niveau des salaires L'inflation a progressé ces dernières années, en partie à cause de la hausse des matières premières et une progression annuelle des salaires stable. [...]
[...] Cependant, le niveau de confiance des ménages reste assez bas, inférieur de trois points au niveau de janvier 2005. Anticipation des entreprises L'orientation de la conjoncture industrielle est également assez favorable, tant sur le mois de janvier 2006 que sur les derniers mois. En effet, les carnets de commandes globaux ont gagné 6 points depuis décembre 2005, bien que toujours négatifs, et l'indicateur synthétique du climat des affaires reste supérieur à son niveau de long terme. Le raffermissement de la demande étrangère depuis octobre 2005) laisse augurer un renforcement des exportations dans les prochains mois. [...]
[...] Le passage sous les 10% est symbolique, principalement pour le moral des ménages. Néanmoins le chômage ne touche pas la population de façon égale. En effet, le taux de chômage des moins de 25 ans s'élève à 22,7% en décembre 2005 et celui des femmes à 10,5% pour ce même mois. Ces deux exemples prouvent bien que les individus ne sont pas égaux devant les risques de chômage, les individus les plus fragiles étant les jeunes, les femmes et les étrangers. [...]
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