Les 30 Glorieuses, 1945-1973, nouveau mode de régulation, croissance exceptionnelle, croissance équilibrée et déséquilibrée, croissance française
C'est une croissance exceptionnelle par son intensité (5 % par an sauf 10 % au Japon et moins en GB), qui devient intensive (plus de la moitié de la croissance s'explique par des gains de productivité sauf aux EU, car les gains de productivité sont arrivés tard et la France est un exemple pertinent de ce passage à une croissance intensive) et régulière (le plus mauvais taux de croissance en France est de 2,5 %, 5 % pour le Japon et -2 % aux EU).
Les crises sont de moins en moins des dépressions, mais plus des récessions. Ainsi, elles sont moins marquées, dues à un meilleur partage de la VA (grâce au compromis fordiste) et il y a des interventions de l'État avec le mode de régulation monopoliste et des politiques contra-cycliques qui tendent à atténuer le cycle.
Cela pousse Brofenbrenner à se demander si le cycle n'est pas devenu « obsolète ». Les économistes pensent qu'on peut lutter contre les cycles ou du moins les atténuer fortement.
Le keynésianisme influençait tous les gouvernements, quels qu'ils soient dans les 1970's, car il prône un sauvetage du capitalisme. Sur la période 1948-1973, le PIB est multiplié par 13 (vous expliquerez la croissance des Trente Glorieuses). En France, le PIB quadruple en volume (il y a donc eu de l'inflation pendant ces mêmes années).
[...] Corrélation investissement croissance évidente. Est-ce une garantie ? Pas parfaite, exemple : l'URSS (pas de 30G chez eux). Mais tout de même forte corrélation. Dans les années 60's dans tous les pays la part consacrée à l'éducation augmente. Main d'œuvre plus mobile mais surtout meilleure allocation des ressources à l'intensité de la demande, explications qualitatives. Mais pas mesurées. Le résidu est une déduction, pas mesuré, risque d'erreurs, pas d'explication suffisante, pas inclus dans la fonction de production, il est exogène. [...]
[...] - Actions - Obligations : plus stables. Ce qu'on attend des placements : sécurité, rendements et liquidité. Selon le continuum, on peut tout placer. A une époque, les SICAV monétaires rapportaient beaucoup. Avec toutes les innovations financières des 80's, il a fallu créer de nouveaux agrégats plus larges comme M3. La monnaie a tout d'abord des fonctions éco. C'est un instrument des échanges. Elle permet d'effectuer des transactions, c'est une réserve de valeur et un étalon de mesure. Elle permet de mesurer la valeur de tous les objets. [...]
[...] Pas toujours vérifiées puisque des 60's à 90's, les pays riches en 1960 ont tous eu des taux de croissance de 2 à alors que les pays qui étaient pauvres, une minorité ont eu un taux de croissance > mais la majorité ont eu un taux de croissance [...]
[...] Sur la période 1948-1973, le PIB est multiplié par 13 (vous expliquerez la croissance des Trente Glorieuses). En France, le PIB quadruple en volume (il y a donc eu de l'inflation pendant ces mêmes années). L'inflation favorise la croissance pour les keynésiens et on peut voir une référence à l'école de la régulation. Fourastié parle de révolution invisible (il montre que le mode de vie n'a jamais changé aussi vite qu'à cette époque), et cette période est particulièrement étudiée par Carré, Dubois et Malinvaud. [...]
[...] A la fin des 60's, ils ont 5 fois plus de $ placés dans le monde que de réserves d'or. Ils sont donc dans une position où leur monnaie n'a plus de couverture-or. En 1971, cela débouche sur l'inconvertibilité du $ avec une défaillance du système de BRETTON-WOODS. En 1968, cette convertibilité n'est déjà plus assurée pour tous les systèmes autres que les BC et pour les BC, c'est en 1971. On passe donc à un change flottant et les $ finissent par circuler sans que les USA n'aient le moindre contrôle : on parle des eurodollars (exemple de prêt de la France à l'Allemagne en dollar sans décision des USA). [...]
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