Depuis le début des années 80, la France a connu de profondes mutations en matière de compétitivité. Elle a vu les composantes de son système productif se modifier considérablement. Le contexte de mondialisation et de mise en concurrence des territoires a, bien entendu, contribué à ces mutations. En effet, l'industrie française a connu de profondes restructurations, incontestablement liées à l'émergence de pays disposant de coûts de production moins élevés. Ceci n'a pas empêche la France de développer son activité dans d'autres secteurs, notamment le tertiaire. Au niveau mondial, la France est un pays plutôt compétitif (la part des exportations dans le PIB est d'environ 30%), globalement excédentaire (jusqu'au milieu des années 2000), même si des études mondiales telles que le "Global Competitivness Report" la classe loin derrière ses voisins européens. De même, en matière d'attractivité la France est bien placée puisqu'elle était l'année précédente le troisième récepteur d'investissements directs à l'étranger (IDE) (...)
[...] Parallèlement à cela, le socle industriel de la France se contracte depuis plusieurs années, ce qui est notamment lié à un affaiblissement de la compétitivité. Cette perte de compétitivité se traduit notamment par un recul de l'emploi, une baisse des investissements, une perte de parts de marché, une insuffisance en nombre et en taille des entreprises moyennes. Cependant, la France demeure un acteur majeur de la mondialisation de part le fait d'une grande attractivité de son territoire et d'une adaptation économique réactive aux différentes évolutions de son tissu productif. [...]
[...] En effet, le progrès technique est devenu un facteur de production permettant des gains de productivité important. C'est pourquoi un développement dans l'investissement en ce qui concerne les innovations parallèlement à une activité productive soutenue pourrait permettre une meilleure réactivité de l'industrie en France la vague de privatisation Au début des années 80, la France dans le cadre des politiques industrielles qu'elle a mené a décidé de soutenir des secteurs qu'elle a jugés stratégiques (sidérurgie, chimie, armement). Mais la libéralisation progressive dans la deuxième moitié des années 80 conduit à l'ouverture du capital d'entreprises anciennement publiques. [...]
[...] En effet, les principaux pays de destinations des exportations françaises sont en Europe. L'étude de l'attractivité du territoire français (qui se mesure principalement par les flux d'investissements directs à l'étranger) est plus optimiste. Bien que les indicateurs place la France loin du tiercé tête, la réalité n'en est pas moins différente puisqu'en moyenne depuis les années 2000, elle est le cinquième récepteur d'IDE. La qualité de ses infrastructures et le haut niveau de qualification de la main d'œuvre sont les principaux arguments avancés par les investisseurs. [...]
[...] Elle a vu les composantes de son système productif se modifier considérablement. Le contexte de mondialisation et de mise en concurrence des territoires bien entendu, contribué à ces mutations. En effet, l'industrie française a connu de profondes restructurations, incontestablement liées à l'émergence de pays disposant de coûts de production moins élevés. Ceci n'a pas empêche la France de développer son activité dans d'autres secteurs, notamment le tertiaire. Au niveau mondial, la France est un pays plutôt compétitif (la part des exportations dans le PIB est d'environ globalement excédentaire (jusqu'au milieu des années 2000), même si des études mondiales telles que le Global Competitivness Report la classe loin derrière ses voisins européens. [...]
[...] Le basculement vers le secteur tertiaire Historiquement, la France est un pays industrialisé, spécialisée notamment dans le secteur manufacturier. Entre 1960 et 1974, la production manufacturière avait un rythme de croissance moyen de ce qui montre l'importance de ce secteur. Mais le début des années 80 a marqué un tournant : d'une part le second choc pétrolier alourdit les coûts de production de ces industries, d'autre part l'ouverture des économies et l'entrée en concurrence des pays du Sud-est asiatiques où les coûts de main d'œuvre sont relativement plus bas donne une pression supplémentaire sur les coûts. [...]
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