Cet article est un extrait du livre «The Livelihood of Man» édité en 1977 par Harry W. Pearson après la mort de l'auteur. Il (l'article) a été conclu en 1950 dans un contexte où on s'est interrogé sur l'avenir et sur l'origine du nazisme et du fascisme.
Karl Polanyi portait un regard très critique sur la vision néo-classique surtout sur ce qui concerne «l'idée de marché autorégulé et de l'aspect ‘naturel' du paradigme de la société de marché». C'est le désencastrement de l'économie qu'il va opposer par une réflexion qui sera qualifiée de substantiviste (l'économie matérielle) où il prône l'encastrement du social et de l'économique.
[...] 68) Et l'auteur continue dans son allégation à affirmer que même les forces physiques et psychologiques ne sont pas déterminées par la nécessité de dépenser le surplus car aucun être ne produit du surplus au-delà du strict nécessaire pour satisfaire son besoin de subsistance (Polanyi, p. 68). Dans cette perspective, l'auteur conçoit le travail, à l'instar de loisir et de repos, comme un moment dans la vie autosuffisante [ ] en alléguant que le surplus ce n'est qu'une projection du modèle du marché sur l'économie. (Polanyi, p. 68). Selon l'auteur l'amalgame fallacieuse (p. 68) qu'initialement on faisait entre les ‘phénomènes économiques et ‘phénomènes de marché' (Polanyi, p. 68) était compréhensible (p. [...]
[...] 15) Et c'est cette transformation qui nous permettra de comprendre pourquoi le sophisme économiciste a été une erreur (Polanyi, p. 69). Conclut l'auteur. À partir de ce constat, il apparaît clairement aux yeux de l'auteur que ce qui est significatif dans l'économisme, c'est cette capacité à unifier tout un ensemble de motivations et de valorisations pour faire naître un idéal : l'identité entre le marché et la société. [ ] Et on comprend alors pourquoi la vie dans une économie de marché a induit une certaine image de l'homme et de la société qui découlait de la structuration marchande de la communauté humaine.» (Polanyi, p. [...]
[...] Et que ce concept est né au moment où naquit un système autonome de prix comme résultat d'une confrontation de l'offre et de la demande et de l'extension du commerce aux rouages de la vie quotidienne et où on notait pour la première fois une interdépendance des prix variables qui affectaient plusieurs acteurs. (Polanyi, p. 65) L'auteur explique que jadis on connaissait, bien évidemment, le prix mais que jamais il ne s'est autonomisé et que seulement les marchands et les banquiers utilisaient la monnaie, car la plus grande part de l'économie reste non commerciale (Polanyi, p. 65). [...]
[...] (Karl Polanyi) Appréciation personnelle. L'article m'a permis de biens saisir un nouveau concept l'économie substantive notion que je n'avais pas connue auparavant et, de, finalement, comprendre pourquoi la vision néoclassique imposée par la Banque Mondiale et FMI ne parvient pas à sortir les pays dits du ‘Sud' du marasme notamment en Afrique Bibliographie 1. Amougou, T. (2009) Apport de Karl Polanyi, Fernand Braudel et Cornelius Castoriadis dans les études du développement au 21ème siècle CID- Séries Arnsperger, C. L'Europe Face aux Valeurs ‘Postmodernes' : La Logique du Marché Suffira-t-elle ? [...]
[...] (Polanyi, p. 70) C'est pourquoi, estime l'auteur, l'image de l'homme selon laquelle il n'obéit qu'à des incitations matérialistes, n'en était pas moins tout à fait arbitraire (Polanyi, p. 71). Et ceci malgré le fait que la société du XIX siècle fut organisée de manière à ce que l'appât du gain ou la faim devinssent les seules motivations (Polanyi, p. 70-71) L'auteur explique par la suite que la marchandisation du travail conduit à la stratification sociale, à une dichotomie travailleurs/employeurs et que les marchés de la terre, de l'argent, du capital et des services ont délimité la classe des capitalistes.» (Polanyi, p. [...]
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