Progrès technique et profit chez Marx, dissertation d'économie de 9 pages
Le machinisme étant le mot d'ordre de la Révolution industrielle, on ne peut que s'interroger sur les effets du progrès technique sur le taux de profit et la dynamique du capitalisme dans chez Ricardo et Marx. Quels liens entretient le PT avec le taux de profit ? Pour quels effets ? Quels rapports a-t-il à la dynamique capitaliste ? Et pour quels mouvements ? Ricardo et Marx malgré leur divergence sur la question du capitalisme s'accordent ils sur les effets théoriques du PT ? Ont-ils une même approche du PT ? Quelle synthèse théorique établissent-ils de la dynamique capitaliste ? Et du système lui-même ?
Première partie: Une dynamique théorique du capitalisme qui semble indéterminée?
Deuxième Partie: Mais dont le terme est finalement confirmé par l'insuffisance et les contradictions conceptuelles du PT chez Ricardo puis Marx
[...] Mais après tout la place qu'il accorde ce sert elle pas des théories plus grande ? Le peut d'importance donné au PT chez Ricardo laisse la place libre à sa théorie du libre échange et la place centrale accorder au PT, au changement technique, justifie d'une par sa théorie du matérialisme historique et de la fin du MPC. Leur approche du PT est ainsi bien distincte puisque relative à des secteurs de production différent, agriculture chez Ricardo contre industrie chez Marx, et servant des intérêts contradictoires, le capitalisme d'un coté et sa mort de l'autre. [...]
[...] Il explique que la BTTP est freinée par les réactions des capitalistes qui visent en réaction à augmenter le taux d'exploitation. En résumer, la baisse tendancielle du taux de profit va de pair avec une hausse tendancielle de du taux de plus value, donc un accroissement du taux d'exploitation du travail De plus, le gonflement de la COC inhérent à la BTTT consistant en une substitution du travail mort au travail vivant, les conséquences directes pour les ouvriers sont ainsi doubles. [...]
[...] Mais d'abord, il faut revenir sur sa théorie de la valeur pour en expliquer celle de la rente différentielle qu'il met à la source de la marche vers l'état stationnaire du capitalisme. Chez Ricardo, il existe deux sources de la valeur, la rareté et la quantité de travail nécessaire pour produire un bien, qui déterminent respectivement deux types de biens : les biens non reproductibles et les biens reproductibles. De fait sa théorie de la répartition des revenus issus du produit de la production, essentiellement agricole, est toute déterminée par cette distinction. Il distingue trois revenus. [...]
[...] Chez Ricardo c'est l'accumulation du capital de la rente qui porte atteinte à la croissance alors que chez Marx, c'est le développement du MPC lui-même qui fait tendre les profits à la baisse. L'accumulation du capital, la croissance capitaliste n'est donc pas immuable, et les taux de profits en déterminent aussi bien l'essor que l'atonie. Bien qu'ils mettent tous deux en avant cette marche contradictoire du MPC, ils mettent aussi en évidence le rôle particulier de la productivité, qui n'est que l'expression du progrès technique. [...]
[...] Le système capitaliste s'engage dans un cercle vicieux de déflation et de récession qui peut le conduire à sa perte d'après Marx. Ainsi son analyse du système capitaliste lui permet, en même temps qu'il condamne un système inégalitaire due à la supériorité des profits par la recherche du PT sur les besoins humains, de prévoir l'effondrement d'un système qui fonctionne selon un principe voué à le conduire vers une crise structurelle de surproduction. Marx ne voit en effet dans les conditions de production capitaliste de la vie matérielle, en perpétuelles évolution du fait du PT, que la cause d'une certaine organisation sociale, politique ou intellectuelle fait de domination du prolétariat par la bourgeoisie, donc amenée à périr. [...]
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