Dans son histoire économique, Max Weber, fait de l'entrepreneur, le symbole de l'agent rationnel, qui sait gérer, économiser au mieux ses ressources, et qui sait les utiliser dans le but d'en retirer une rentabilité la plus importante possible. Selon Schumpeter, dans la Théorie de l'évolution économique, l'entrepreneur est ainsi l'agent qui dynamise le capitalisme, et sa rationalité ne s'exprime jamais aussi bien que lorsqu'il innove. C'est lorsqu'il innove qu'il diffuse ces informations. Le producteur est le nom donné par les auteurs néoclassiques Menger, Jevons, Walras, à l'entrepreneur. Cela signifie qu'ils ont voulu simplifier la réalité pour en faire un agent dont la rationalité s'exprime par un objectif simple : la maximisation du profit.
Que serait aujourd'hui un producteur rationnel ? La rationalité d'un entrepreneur se résume-t-elle à maximiser son profit ?
Initialement, c'est ainsi qu'il a été conçu dans une analyse à court et à long terme, ils considèrent que le marché prime et doit primer sur chaque producteur isolé (1re partie). Cependant, chaque producteur ou entrepreneur exprime dans la pratique sa rationalité en cherchant à s'émanciper d'une situation de concurrence qui le brime (2e partie). L'entreprise n'étant pas une boite noire et n'étant pas réductible au producteur, la rationalité consiste surtout à concilier des objectifs différents (3e partie).
[...] Cette concurrence monopolistique est décrite dès les années 30 par CHAMBERLIN. Dans cette situation, la demande est élastique au prix, dans une certaine mesure, même si le producteur rationnel, peut envisager du profit à court terme, comme en concurrence pure et parfaite, l'entrée de nouveaux concurrents dans la branche fait finalement s'abaisser le prix, on aboutit à l'annulation du surprofit. La recette moyenne s'abaisse jusqu'à devenir tangente avec le coût moyen. (Rappel début de feuille). Pour sortir de ce nouvel enfer, le producteur rationnel doit innover à nouveau au point de modifier, éventuellement, le marché sur lequel il opère. [...]
[...] Le producteur, agent rationnel et dynamiseur du capitalisme A. Etre Combiner les facteurs de production Tout producteur sait devoir combiner capital et travail de manière optimale en égalisant leur rapport de prix (coefficient de sa droite budgétaire), avec son TMST (sa volonté de substituer du travail à une unité du capital). Les isoquantes représentent les différentes combinaisons de travail/capital permettant de définir un même niveau de production. Dans l'analyse micro- économie de départ, il y a une information parfaite. Définir le volume de production En même temps qu'il effectue ce choix (la combinaison de facteurs), tout producteur définit un volume de production selon un objectif simple de maximisation du profit. [...]
[...] (Graphique si on trouve, ou sinon graphique avec les 3 stratégies). Il existe une troisième stratégie : lorsqu'on égalise CM et RM. Le but n'est plus de maximiser le profit mais les parts de marché. Savoir instaurer des barrières à l'entrée On distingue des barrières naturelles et des barrières stratégiques. Un producteur rationnel doit savoir profiter de barrières naturelles : qui ne dépendent pas de lui, par exemple, un approvisionnement très localisé, le caoutchouc pour Michelin. En revanche, les barrières stratégiques sont des barrières qui sont créées volontairement pour empêcher l'entrée des concurrents. [...]
[...] L'infrastructure permet une réserve de capacité. Autre type de barrière à l'entrée : les prix prédateurs. Ce sont des prix compris entre le minimum du coût moyen et le coût variable moyen (et leur intersection avec le coût marginal). Une autre barrière à l'entrée : une entreprise peut développer une barrière à l'entrée à l'aide des pouvoirs de l'état. Car elle peut obtenir de la part de l'état des mises en place de barrières protectionnismes : tarifaires, normatives (sociales, écologiques), quantitatives exemple : directive BOLKENSTEIN. [...]
[...] Le capital est l'infrastructure de l'entreprise. Q2 Q1 Le coût variable moyen augmente en fonction de la production produite. Au fur et à mesure que l'on augmente le niveau de production, le coût fixe moyen devient une partie de plus en plus infime du coût total moyen. Le coût marginal va venir couper le coût moyen en son minimum (rouge et noir). La droite de demande est la recette marginale et la droite d'offre est le coût marginal. Pour maximiser le profit, il faut remplir une condition de premier ordre qui est que le profit doit admettre un extremum, et pour que cet extremum soit un maximum il faut une condition du second ordre, qui est que la dérivée du coût marginal soit positive. [...]
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