Relations économiques internationales, relations internationales, pouvoir, Eric Rugraff, théorie politique, incidences économiques, économiste français, Commentaire d'oeuvre, échanges internationaux, vision politique, instauration du pouvoir, acteurs internationaux
En effet, l'économiste français s'intéresse à comprendre comment l'économie et en particulier les relations économiques entre les États rend compte des relations de pouvoirs entre les états. En rappelant les études entreprises par l'économiste Adam Smith, et plus généralement les théories de l'économie dite "libérale", au sujet des échanges internationaux et des interactions entre États, l'auteur entreprend de contredire l'idée selon laquelle les échanges macroéconomiques seraient assujettis à une absence d'antagonisme politique. Dès lors, la réflexion de l'auteur s'articule en deux parties. Dans un premier temps, Eric Rugraff entreprend de comprendre les raisons qui poussent un État à décider d'être intéressé par la conquête du pouvoir. Dans un second temps, l'analyse de l'auteur porte sur l'utilisation des états de leur puissance économique comme un outil de conquête de pouvoir. L'argumentation de l'auteur s'appuie essentiellement d'auteurs philosophiques, sociologiques, économistes (à l'échelle méso économique et macroéconomique) pour étayer ses propos.
[...] En effet, le thymos comprend à la fois l'isothymia : un désir d'être reconnu comme égal aux autres et le megalothymia : un désir d'être reconnu comme meilleur que les autres. Dès lors, le pouvoir s'apparente à la satisfaction de ce désir. A partir d'une perspective micro-économique, l'auteur rend compte de l'existence de ce megalothymia et de ses conséquences économiques. En effet, l'économiste Thorstein Veblen rend compte de cette volonté des individus à nourrir megalothymia et disposer d'un certains pouvoir. C'est le cas à travers les différents biens de Veblen : ces biens sont achetés par les individus uniquement par leur capacité à permettre à leurs détenteurs à se différencier. [...]
[...] A partir de cette interprétation et de cette conclusion de l'existence de deux pouvoir sur la scène économique internationale : politique et économique. Éric Dugraff entreprend de mettre en avant trois types de pouvoirs nécessaires à l'articulation du politique et de l'économique. - Le méta-échiquier : "qui correspond au pouvoir global ou mondial". Tiré de la notion économique de l'historien français Fernand Braudel, ce pouvoir s'étant sur les autres concurrents et permet de distinguer un "pure player" grâce à leur poids décisif à l'image de Microsoft, Apple ou encore l'Allemagne au sein de l'Union Européenne. [...]
[...] Le redéploiement des acteurs internationaux A. La montée en puissance des USA contraint par la Chine Une superpuissance est un État à position dominante caractérisé par sa grande capacité à exercer une influence ou à projeter un pouvoir à l'échelle mondiale. Cela se fait par le biais de moyens combinés de force économique, militaire, technologique et culturelle, ainsi que d'influence diplomatique et de soft power. Traditionnellement, les superpuissances sont prééminentes parmi les grandes puissances. Le terme a été appliqué pour la première fois après la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis et à l'Union soviétique. [...]
[...] La notion de pouvoir dans les relations économiques A. La définition du pouvoir proposée par Eric Rugraff Dans le cadre de son analyse politique, l'auteur rend compte de la notion de pouvoir comme un objet central dans l'appréhension de l'analyse politique dès lors qu'elle promeut une volonté de satisfaire les besoins d'un agent économique à l'échelle micro-économique comme à l'échelle macro-économique. En effet, l'auteur considère le pouvoir comme un objet inhérent aux relations économique dans la mesure où le pouvoir est l'une des satisfactions que l'agent économique souhaite satisfaire dans le cadre de ses activités économiques. [...]
[...] Le pouvoir dans les relations économiques internationales - Eric Rugraff (2005) L'économiste et professeur à l'Université de Strasbourg III, Robert Schumann Eric Rugraff entreprend d'analyser les interactions entre les différentes formes de pouvoir analysés en théorie politique et ses incidences économiques à l'échelle internationale. Cette réflexion est publiée au sein de la revue Sud/Nord n°20 publié en 2005. En effet, l'économiste français s'intéresse à comprendre comment l'économie et en particulier les relations économiques entre les États rend compte des relations de pouvoirs entre les états. [...]
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