Fiche de lecture sur l'article "La mathématisation de la théorie économique. Le point de vue de l'histoire des théories économiques", de Michel De Vroey, professeur ordinaire à l'Université catholique de Louvain, publié dans Reflets et perspectives de la vie économique, de Boeck Université.
[...] Ils utiliseront des modèles mathématique empruntés aux ingénieurs, et donc, bien plus avancés que ceux qui étaient appliqués dans le passé. Ils ne disposent plus seulement d'outils statistiques, et les ordinateurs permettent d'effectuer des calculs complexes. De plus le champ d'utilisation des mathématiques s'est élargi, notamment sous l'impulsion de Lucas qui a théorisé le cycle réel où l'on applique la théorie des valeurs à des domaines comme l'économie du travail. Or l'utilisation des valeurs stipule implicitement un recours mathématique puisqu'il y a quantification. [...]
[...] La mathématisation de la théorie économique. Le point de vue de l'histoire des théories économiques Fiche de lecture d'un long article de Michel De Vroey, professeur ordinaire à l'Université catholique de Louvain, publié dans Reflets et perspectives de la vie économique de Boeck Université. Les mathématiques n'ont pas toujours été utilisés de la même façon en économie, et leurs rôles est sujet à débat car son utilisation a bien entendu des conséquences théoriques importantes. Afin de comprendre la place actuelle des mathématiques dans l'économie, il est primordial d'avoir des repères historiques sur ce thème. [...]
[...] La recherche de principes universels tel que le dit Michel De Vroey, a une conséquence directe sur la mathématisation de l'économie. En effet pour rendre une théorie universelle il faut qu'elle soit prouvée de façon rationnelle, et donc mathématique. Contrairement à l'autrichien Carl Menger qui s'oppose à un recours trop poussé des mathématiques en économie, pensant en effet que les lois universelles n'existent pas en sciences économiques, et que l'on devrait plutôt parler de lois tendancielles Stanley Jevons et Léon Walras les deux autres grands économistes de la fin du XIXe siècle que l'on qualifiera de néo-classiques sont eux en faveur d'une utilisation importante des mathématiques en économie. [...]
[...] Aujourd'hui il est incontestable qu'une grande majorité d'économistes ne remettent plus en cause la modélisation mathématique et l'empirisme si nécessaire à une logique théorique. Cependant notons que les mathématiques ont des limites, celles par exemple de l'irrationalité des individus, qui elle n'est pas quantifiable, et plus généralement en sciences humaines, le fait que le modèle empirique ne suffit pas à trouver des solutions aux problèmes humains bien plus complexes que de simples formulations mathématiques. Source de la fiche de lecture: La mathématisation de la théorie économique. [...]
[...] To me, it seems that our science must be mathematical, simply because it deals with quantities. Stanley Jevons Cependant la pensée dominante de l'époque sera influencée par celle d'Alfred Marshall, plutôt frileux face aux recours mathématiques trop complexes, selon lui ,pour la plupart des gens. On est confronté à une modélisation en prose où les mathématiques n'ont pas d'importance majeur dans l'argumentaire. III. Les années charnières: Le milieu du Xxe siècle L'après guerre est marqué par la véritable naissance de la macro-économie, ceci sera fondamental en ce qui concerne la mathématisation des sciences économiques. [...]
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