Le monde depuis des décennies va de crise en crise, les pays développés comme les pays émergents sont touchés par ce fléau. Que l'origine soit dans un pays ou l'autre la propagation est très courante, rares sont les accidents qui restent localisés. Le risque de système est donc à ne pas minimiser.
On pourrait donc se demander quels sont les risques qui pèsent sur l'économie et comment les éviter ou les gérer ?
Analysons tout d'abord les différentes crises financières possibles à travers des exemples de crises dans les pays développés et les pays émergents, pour comprendre les raisons du déclenchement et la logique de propagation.
Cette analyse et compréhension est un préalable indispensable à la gestion et à la prévention des crises.
Notons avant tout que l'on distingue schématiquement trois différents types de crises :
- La crise de marché : cette crise émane d'une instabilité des prix sur les marchés financiers et un manque de liquidité, crise ayant un risque de propagation important.
- La crise bancaire : celle-ci vient d'une faillite ponctuelle d'une banque, le risque de propagation est important avec la panique crée, la perte de confiance envers les banques et envers le système financier.
- La crise de paiement : elle vient d'un arrêt des systèmes à la base du par exemple à des pannes, à des attentats…, le risque de contagion est aussi présent.
Dans chaque crise, on passe d'accidents locaux à des incidences économiques globales avec un climat renforçant la crise. C'est le risque de système.
[...] Malgré tout, les hedge-funds procurent quand même des avantages à la sphère financière. D'abord, ils rendent les marchés plus efficients, car ils contribuent à la découverte des prix. Plus précisément, avec leurs nombreux travaux de recherche ils parviennent à obtenir des informations pour investir sur certains actifs, ils font donc varier les cours des actifs en les rapprochant de leur valeur fondamentale. Ensuite les hedge-funds qui ont une liberté dans leurs choix d'investissement peuvent investir sur des produits avec des profils de rendement-risque très différents. Cela permet une diversification du risque. [...]
[...] Donc pour ces deux nouveaux acteurs, le risque est celui des pertes, car les hedge-funds ne font pas que des profits, donc s'il y a des pertes ces acteurs seront touchés et ils n'ont pas la même capacité à supporter les pertes que les premiers investisseurs cités. Ce premier risque pose d'or et déjà la question de la régulation des hedge-funds. Le second risque est un risque plus macroéconomique. Les hedge-funds sont accusés de déstabiliser des compartiments des marchés voire des pays tout entiers. Ils sont accusés d'avoir recours excessivement à l'effet de levier. [...]
[...] Donc pour les autres investisseurs il est d'autant plus facile de trouver un acquéreur à leur titre même dans les périodes de crise où les acheteurs sont plus réticents. Enfin, les hedge-funds apportent de la stabilité aux marchés. Les hedge-funds en pariant à contre-courant permettent de stabiliser le marché. Si tous les investisseurs avaient le même profil, agissaient de la même façon alors les hausses comme les baisses des cours seraient amplifiées. Or les hedge-funds agissent différemment, compensant les comportements des investisseurs traditionnels et donc lissent les fluctuations des cours financiers. [...]
[...] Aujourd'hui avec la globalisation les structures financières ont convergé et on se trouve plus dans le second cas où le risque de système est présent. Donc aujourd'hui combattre contre le risque de système est important, il faut éviter les crises en intervenant sur le processus qui conduit aux crises. La politique prudentielle va être là pour assurer ce rôle, elle va se définir selon deux axes : la réglementation et la supervision. Il faut une même organisation pour assurer ces deux fonctions. [...]
[...] Le système financier est mal adapté ainsi les banques locales maîtrisent mal le risque de crédit (surendettement), le risque de change. Le taux de change va baisser, les banques vont devoir rembourser leurs dettes en devises en achetant des dollars, les banques internationales prennent conscience du risque de crédit et arrêtent leurs prêts avec le pays. La crise éclate et se propage par un mouvement de panique. Les plans de sorties de crise vont être nombreux (pression sur les banques, déblocage de 10 milliards de dollars par le Trésor américain mais ils ne suffiront pas, la crise asiatique devient interminable On a donc une nouvelle crise qui vient de la transformation du système financier vers un système libéral qui a rendu les banques fragiles. [...]
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