Ce document présente différents thèmes essentiels de macro-économie, au travers de l'étude d'un article ou ouvrage consacré à ce sujet.
Extrait : "Dans son ouvrage intitulé « Trois crises de mutation », Pierre Dockès décrit et analyse les trois dernières crises économiques qui ont touché l'Europe et le monde, c'est-à-dire les périodes de longue dépression qui peuvent être considérées comme la deuxième partie d'un cycle Kondratieff, qui peuvent donc durer 25 ans. Dockès prétend qu'elles correspondent à la « mutation d'une forme particulière de capitalisme », elles seraient donc inévitables avec l'évolution des sociétés, des technologies …etc. Quels composants peuvent donc se faire succéder ces crises à intervalles réguliers et sont-elles foncièrement les mêmes ?
A la fin du XIXe siècle, la grande dépression (1873-1895) touche l'Europe et les Etats-Unis de plein fouet. Son existence est principalement due au ralentissement de la croissance de l'économie des chemins de fer et des industries qui gravitent autour (sidérurgie, mécanique). Dockès prétend que la fin de cet ordre productif avant l'émergence d'un nouveau serait à l'origine de toute crise, ce qui semble vérifiable ici. En effet, « l'usine mécanisée à vapeur s'avère de moins en moins capable d'assurer la poursuite de la croissance de la productivité du travail ».
De plus, le peuple ouvrier se soulève, la durée de travail diminue alors que les salaires augmentent, d'où une baisse du profit des entreprises qui réinvestissent moins, ce qui ralentit la croissance. Il s'agit ici principalement d'une crise dite classique : Les coûts augmentent plus vite que la croissance de productivité.
Il est supposable que celle-ci soit nommée la grande dépression, car pour la première fois le capitalisme était confronté à deux phénomènes qui font aujourd'hui son quotidien : le soulèvement des ouvriers/salariés et une concurrence féroce, car international avec le développement des chemins de fer. Dockès fera coïncider la sortie de cette crise avec un nouvel ordre productif : le taylorisme/fordisme.
Suite à la seconde révolution industrielle et la Belle Epoque, basée sur l'électricité, la chimie, l'automobile…etc., arrive la grande crise des années 30 (1920-1939). Celle-ci semble différente de la grande dépression dans le sens où il s'agit d'une crise keynésienne : la demande chute subitement alors que le taux de profit reste élevé. A contrario l'offre augmente rapidement grâce au Fordisme et à la production de masse.
Il ne s'agit en aucun cas d'une crise classique puisque les syndicats sont peu puissants à l'époque. Dockès prétend même que la sortie de la crise sera due à une hausse des salaires qui relancera la demande, ainsi qu'indirectement à la Deuxième Guerre mondiale. Enfin, cette crise sera nommée la grande crise des années 30 en raison de sa soudaineté contrairement à la dépression du XIXe qui fut plus « rectiligne ».
C'est suite aux « Trente Glorieuses », basées principalement sur l'équipement des ménages (voiture, lave-vaisselle…etc.) qu'apparaît la dépression longue. Officiellement due au choc pétrolier de 1973, elle comporterait une crise classique suivie d'une keynésienne.La première semble très prononcée, les syndicats devenus puissants, grâce à 20 ans de plein emploi ont fait augmenter les salaires et baisser le nombre d'heures effectives de travail. Il s'agit d'une « crise du travail » qui diminue fortement le profit des entreprises."
[...] Ils prennent finalement en compte les effets de structure par âge dans le modèle de Solow afin d'offrir une solution à ce biais, ils intègrent donc les conséquences des effets de structures démographiques sur l'épargne et le niveau de vie. Cette prise en compte permet d'intégrer l'effet sur le taux de dépendance : c'est le taux qui prend en compte la charge des inactifs jeunes et âgés. En cas de croissance ou décroissance rapide de la population, ce taux varie suffisamment pour compenser les bénéfices résultant de l'intensification capitalistique. Samuelson, Deardoff, Blanchet, Michel et Pestiau parlent d'un optimum de croissance démographique, taux qui optimiserait le produit par tête. Mais celui-ci semble difficilement mesurable. [...]
[...] Ainsi, les théories qui admettent un caractère procyclique des prix sont probablement fausses, ce que confirment Blackburn et Ravn en 1992. Schématiquement, la courbe d'offre globale est parfaitement inélastique par rapport au niveau des prix. Politiquement, monétaristes et néoclassiques préconisaient le suivi d'une norme de croissance monétaire fixe, alors que les keynésiens auraient favorisé une politique discrétionnaire. D'autres théoriciens du cycle comme Prescott pensent qu'il est absurde de vouloir réduire ces fluctuations, qui seraient des réponses optimales au taux de croissance aléatoire du progrès technique De plus, la neutralité de la monnaie limiterait évidemment toute politique monétaire. [...]
[...] La France a une spécialisation, industrielle tournée vers les biens d'équipements, les services, la distribution et les matériaux de transport. La spécialisation industrielle, pour être efficace, nécessite soit de faibles coûts de production ; soit une incorporation conséquente de nouvelles technologies, ce qui n'est pas le cas français ni de l'Union européenne en général. Enfin, il réside une contradiction entre les politiques budgétaires des pays membres de la zone euro : c'est le triangle d'incompatibilité. Son premier point consiste en l'économie du savoir : il s'agit de substituer l'ancienne production de biens à une production d'idées. [...]
[...] Il fait l'hypothèse qu'il pas de ressources rares qui puissent être accrue, la production a donc des rendements d'échelle constants. Enfin, la production est nette, elle prend en compte la dépréciation du capital. Par combinaison de et on obtient : K = sF Les deux inconnus sont K et L. Solow propose d'introduire une équation de la demande de travail, mais ne le fait pas pour se rapprocher du modèle d'Harrod. La force de travail augmente à un taux constant n car c'est une croissance exogène. Sans progrès technique n est le taux de croissance naturel de Harrod. [...]
[...] Le partenariat public privé est un facteur clé de succès en matière de recherche et développement. Il préconise de favoriser le lancement des nouvelles entreprises en favorisant les financements de particuliers et en supprimant certains seuils sociaux, plutôt que de faire survivre artificiellement certaines entreprises industrielles destinées à disparaître (exemple : l'industrie textile entrée de gamme). De plus, il est possible de favoriser l'allongement de la durée d'activité en créant de nouveaux contrats de travail de durée intermédiaire par exemple à 4 ans). [...]
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