Dans le texte « Fixing exchange rates, A virtual quest for fundamentals » de Robert P. Flood et Andrew Rose, 1995, les auteurs cherchent à étudier la prise en compte de la volatilité dans les modèles de taux de change, suivant qu'ils soient fixes ou variables.
Les auteurs partent du constat qu'un modèle de taux de change basé uniquement sur l'analyse (et la modélisation de l'influence) de variables macroéconomiques ne peut permettre de modéliser réellement les variations des taux de changes, ces derniers ne présentant pas des volatilités bien différentes selon que l'on soit dans un système de taux fixes ou variables, la réalité montrant bien sûr l'existence d'une volatilité plus élevée lorsque les changes ne sont pas fixes.
Les auteurs ont donc cherché à voir si la volatilité était transmise à des valeurs macroéconomiques, et ont modélisé une variable fondamentale virtuelle. Pour eux, et en faisant référence au titre de leur article, se passer d'une variable fondamentale virtuelle est une quête virtuelle (donc impossible) lorsque l'on se base seulement sur des variables macroéconomiques, d'un modèle monétaire.
[...] TFt= ATFt=(m-m*)t-β(y-y*)t VFt=et-α(i-i*)t Les auteurs cherchent à montrer que l'équation des fondamentales virtuelles permet d'expliquer avec un degré de probabilité supérieur les modèles de taux de change, lorsque le α est choisit de manière cohérente (α compris entre 0 et 1 ; 0,1 étant une valeur cohérente de la demande semi- élastique de la monnaie. Par ailleurs, les auteurs réalisent des modèles lorsque les prix sont fixes, utilisant une courbe de Philipps. Ces équations présentent des termes de retard, et elles sont dérivées par la suite. La conclusion est que si des modèles monétaires de prix fixes fournissent une description exhaustive des données, alors les prix fixes traditionnels et les fondamentales virtuelles présentent des propriétés similaires. Les modèles économétriques réalisés par R. P. Flood et A. [...]
[...] “Fixing exchange rates, A virtual quest for fundamentals”, de Robert P. Flood et Andrew Rose : la volatilité des taux de change 1. Explication de la problématique de l'article Dans le texte Fixing exchange rates, A virtual quest for fundamentals de Robert P. Flood et Andrew Rose, 1995[1], les auteurs cherchent à étudier la prise en compte de la volatilité dans les modèles de taux de change, suivant qu'ils soient fixes ou variables. Les auteurs partent du constat qu'un modèle de taux de change basé uniquement sur l'analyse (et la modélisation de l'influence) de variables macroéconomiques ne peut permettre de modéliser réellement les variations des taux de changes, ces derniers ne présentant pas des volatilités bien différentes selon que l'on soit dans un système de taux fixes ou variables, la réalité montrant bien sûr l'existence d'une volatilité plus élevée lorsque les changes ne sont pas fixes. [...]
[...] Il n'y a pas de corrélation entre la volatilité du taux de change, et de la monnaie. Les modèles monétaires mettant en avant le fait que la stabilisation des taux de change est réalisée avec un coût d'une demande de monnaie plus volatile ne sont donc pas tout à fait exacts Commentaire sur l'intérêt des résultats (théoriques et/ou empiriques) obtenus dans l'article par rapport à la problématique précisée en 1 L'intérêt de ces résultats est de remettre en cause les modèles existants de modélisation des taux de change fixe et variable, et de montrer que ces modèles ne peuvent expliquer les taux de changes flottant du fait de l'omission de la volatilité, mais aussi qu'ils ne peuvent modéliser les différences existantes entre les 2 modèles. [...]
[...] Le modèle de taux de change ne doit donc pas influencer la volatilité des valeurs fondamentales qui permettent d'expliquer les taux de change. Par ailleurs, Flood et Rose contredisent la thèse de Svensson[3] énonçant que la volatilité des valeurs fondamentales avait peu d'influences sur la modélisation du taux de change. En effet, les auteurs de ce papier se questionnent sur la disparition de la volatilité qui peut être observée sur les taux de change, lorsque le modèle de taux de change n'est plus un taux de change variable, mais fixe, et ainsi du potentiel transfert de cette volatilité à des variables macroéconomiques. [...]
[...] Cette expression est exprimée sous forme de logarithme. On peut supposer que c'est afin de pouvoir régresser au mieux les équations. Ils utilisent aussi l'équation de la PPP, qu'ils intègrent dans l'équation différenciée. t La variable vt, présentant une propriété intéressante en économétrie de stationnarité. De ces deux équations, les auteurs forment une équation des valeurs fondamentales traditionnelle- TFt-, puis augmentée - ATFt -(incluant les termes d'erreurs –soit afin de réaliser un modèle économétrique-), puis virtuelle- VFt- incluant un paramètre inconnu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture