Sylvain Courage, "Moins de chefs, plus d'efficacité" : analyse d'une documentation économique

Résumé du document

Les entreprises aujourd'hui tendent à alléger leurs structures organisationnelles en réduisant le nombre d'échelons hiérarchiques. Ainsi que le souligne Jacques Tassel, directeur associé du cabinet de conseil en stratégie AT Kearney, les entreprises les plus performantes du monde n'ont plus que cinq ou six niveaux hiérarchiques. La société Air Liquide illustre bien cette situation puisque l'on pouvait compter sept échelons entre le directeur général adjoint et l'opérateur en 1992 et qu'il n'y en a plus que trois en 1995 (...)

Extraits

[...] Cellesci seront revalorisées, mais le plus souvent elles seront également variabilisées. En effet, il paraît logique, lorsque l'on confie des responsabilités et une certaine liberté d'action et de décision à un salarier, qu'il voie sa rémunération liée à ses performances ou à celles de l'équipe dont il fait partie. Les arguments qui viennent d'être développés mettent principalement en évidence les avantages d'une politique de réduction des échelons hiérarchiques, mais certaines limites sont à envisager. Tout d'abord son utilisation comme prétexte pour réduire les coûts, ainsi que cela s'est pratiqué chez Rhône Poulenc. [...]

[...] Elle s'adresse donc aux cadres qui changent de poste, tels les agents de Plastic Omnium auxquels on a confié un rôle d'animateurs d'équipe qui ne leur était pas familier, mais aussi aux opérateurs. En effet ceuxci voient leurs responsabilités et leur pouvoir de décision s'accroître ce qui nécessite une préparation grâce à une formation. Ainsi chez Renault six mille ouvriers et agents de maîtrise ont été formés afin de pouvoir travailler sans superviseurs. Mais lorsque leurs responsabilités s'accroissent, les membres du personnel estiment normal que leur rémunération évolue de la même façon. [...]

[...] Analyse d'une documentation économique Le titre: Moins de chefs, plus d'efficacité L'auteur: Sylvain Courage La source: inconnue La date: inconnue Les entreprises aujourd'hui tendent à alléger leurs structures organisationnelles en réduisant le nombre d'échelons hiérarchiques. Ainsi que le souligne Jacques Tassel, directeur associé du cabinet de conseil en stratégie AT Kearney, les entreprises les plus performantes du monde n'ont plus que cinq ou six niveaux hiérarchiques. La société Air Liquide illustre bien cette situation puisque l'on pouvait compter sept échelons entre le directeur général adjoint et l'opérateur en 1992 et qu'il n'y en a plus que trois en 1995. [...]

[...] I Une phrase de transition permet maintenant de passer à la seconde partie I de la question. Les avantages attendus du "delayering" sont donc nombreux, mais certaines conditions de mise en œuvre doivent être respectées afin d'en assurer le succès. La mise en œuvre de cette révolution organisationnelle La première étape consiste à supprimer les échelons hiérarchiques jugés: dorénavant inutiles. C'est donc le personnel d'encadrement intermédiaire qui: est touché et il aura tendance à faire de la " résistance passive " pour ne pas perdre ses prérogatives ou maintenir son emploi qu'il sent menacé. [...]

[...] La réduction des échelons hiérarchiques présente aussi l'avantage de doter l'entreprise d'une meilleure réactivité. En effet, à l'évolution de la concurrence s'ajoute une plus grande turbulence de l'environnement qui exige des capacités de réaction beaucoup plus rapides. La réduction de la ligne hiérarchique s'accompagnant d'un accroissement des compétences du personnel et d'une délégation du pouvoir de décision, chacun dans l'entreprise est: alors mieux à même de réagir face à une situation imprévue puisque la référence au supérieur hiérarchique n'est plus nécessaire. [...]