. Nous chercherons à développer les différents comportements financiers des entreprises et des ménages en essayant de faire apparaître les relations entre les systèmes en vigueur et les comportements qui en découlent.
Pour cela, nous verrons d'abord l'influence de la crise financière et des taux d'intérêt sur les comportements, pour nous intéresser ensuite aux problèmes d'asymétrie d'information et aux solutions proposées pour remédier à ceux-ci.
[...] Tous ces changements ont modifié les comportements financiers des ménages et des entreprises. Les fonds européens et américains s'élevaient en 1991 à plus de 800 milliards de dollars. Les moyens de gestion actuels, aidés par l'informatisation, essaient de maximiser les profits sur des marchés de plus en plus vastes. La notion de frontières nationales n'a plus aucune valeur pour les responsables des fonds de pension par exemple. Les entreprises parce que mieux informées, mais aussi les ménages dans une moindre mesure, tentent de profiter de ces nouvelles opportunités. [...]
[...] Le problème de l'asymétrie de l'information influence le comportement financier des entreprises et dans une moindre mesure, celui des ménages. Un certain nombre de solutions sont possibles pour diminuer l'incertitude sur les marchés financiers et rassurer les comportements financiers des entreprises, mais aussi des ménages. Le manque d'information peut entraver le développement des marchés financiers et provoquer des comportements contraires au bon déroulement de l'allocation du capital. L'action de l'Etat, en particulier, peut prévenir, par ses moyens institutionnels, des mauvaises coordinations. [...]
[...] De nouveaux marchés sont apparus pour répondre à ces besoins, notamment avec l'introduction des produits dérivés. Ces derniers sont des contrats à terme d'instruments financiers et des contrats d'échange de taux d'intérêt. Ils permettent aux agents, en particulier, de se couvrir contre les fluctuations des marchés. Ils entraînent, de facto, de nouveaux comportements aussi bien pour les entreprises que pour les ménages. La globalisation financière multiplie les risques sur l'ensemble des marchés et accroît la spéculation. Comme le note J.P. [...]
[...] Dans la première les revenus dégagés couvrent la charge de la dette ; dans la deuxième, les revenus permettent le remboursement des intérêts, pas du capital, dans la troisième il faut trouver un autre financement pour rembourser la charge de la dette (intérêts et capital). Dans la structure de type ponzi les agents doivent vendre des actifs pour faire face à leurs remboursements. En cas de désinflation, il s'ensuit une perte de valeur des actifs et une augmentation, en valeur réelle, de la charge de la dette. Cette situation peut provoquer un changement de comportement des agents, notamment des entreprises. En effet, celles-ci ont préféré, pendant la période de désinflation, réduire leur endettement par un financement extérieur, pour s'autofinancer. [...]
[...] Les faillites de certains établissements financiers, la récession, des changements d'orientation politique, un krach boursier, participent à une montée de l'incertitude. Celle-ci a des répercussions sur l'asymétrie d'information sur les marchés financiers et suscite des problèmes d'antisélection et d'aléa moral. Ces problèmes ont des conséquences sur les comportements financiers des ménages et des entreprises. Les entreprises les mieux gérées peuvent par exemple, se voir refuser un crédit de la part de leur banquier. En effet, celui-ci échaudé par un mauvais payeur (problème d'antisélection), peut augmenter ses taux d'intérêt et dissuader certaines entreprises de contracter un prêt. [...]
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