Les résultats ont-ils eu les effets escomptés ? Peut-on comparer le niveau de vie de ces pays et le nôtre ? L'économie planifiée chère à Karl Marx peut-elle être remplacée par une économie de marché ?
Nous étudierons dans une première partie les politiques macroéconomiques du changement qui ont permis cette transition d'une économie planifiée à une économie de marché ; dans une seconde partie, nous observerons à travers ces différentes mesures l'état des lieux de ces pays.
[...] Le gouvernement veut sortir du système de monopole par branche et rendre leur autonomie aux entreprises. Cette liberté économique est la condition nécessaire à une participation au commerce international. Un programme de 500 jours est institué. Il comprend un assainissement financier associé à une rigueur budgétaire drastique et une absorption des liquidités monétaires des ménages. Les réformes s'engagent vers la libéralisation des prix et la liberté de choix des consommateurs. En Pologne, sous la pression des organisations multilatérales (FMI, Banque Mondiale, OCDE, BERD), le gouvernement Solidarité a une approche plus radicale de la situation de passage vers une économie de marché. [...]
[...] Privatiser les entreprises ne suffit pas, libérer les prix non plus, encore faut-il que les produits et services soient à la hauteur d'une économie mondiale, dont les échanges sont très rapides, l'information instantanée, les acteurs omniprésents, la concurrence ardente. Le coût social avec la montée du chômage, une perte du pouvoir d'achat, une paupérisation, l'inflation, est extrêmement important et difficile à supporter pour ces populations qui aimeraient sortir de la crise. Le bilan est mitigé, certains pays s'en sortent mieux que d'autres comme la Pologne par exemple, pour les autres, le bilan est encore fortement débiteur . il faudrait réactualiser cette analyse avec les informations dont nous disposons de nos jours. [...]
[...] Quel bilan peut-on tirer des expériences de transition vers le marché dans les économies post-socialistes ? Les politiques macroéconomiques mises en place depuis 1985 dans les pays de l'Europe centrale et orientale et dans l'ex-URSS ont conduit ces pays à s'engager dans la voie d'une économie de marché. Deux stratégies ont vu le jour, une thérapie de choc en Pologne par exemple et une méthode plus progressive en Hongrie. Ces essais, à partir de ces deux méthodes, ont nécessité des réformes structurelles importantes au niveau des entreprises et aussi des ménages. [...]
[...] C'es en Pologne que le programme de privatisations est le plus avancé, le privé représente maintenant de la production nationale totale. C'est en Hongrie que les investissements étrangers sont les plus importants, ils étaient de deux milliards de dollars en 1991. Les sociétés se sont surtout développées dans le domaine des services, de l'agro- alimentaire et dans la construction. Entre 1989 et 1992 la production a baissé de moins 19 pour cent en Pologne et de moins vingt-trois pour cent en Hongrie. [...]
[...] Le plan Chataline adopté par le parlement en septembre 1990 veut faire du passé table rase. Il veut redéfinir les droits dans l'ex-URSS, ceux du citoyen, de l'entreprise, et des Républiques. Les réformes économiques portent sur le droit du citoyen à la propriété, à l'activité économique. Chacun peut désormais créer sa propre entreprise et l'on voit des coopératives apparaître. Les entreprises nouvelles s'orientent surtout dans le domaine des services, de la construction, des produits manufacturés. Elles essayent parfois de s'ouvrir sur le marché mondial. [...]
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