analyse, marché du travail, théorie générale, emploi, intérêt, monnaie, Keynes
La crise de 1929 a été dévastatrice, créant de forts taux de chômage. Les mesures préconisées par les classiques se révélant inefficaces, Keynes a donc cherché de nouvelles solutions pour faire face à la crise. C'est dans ce contexte, qui a largement pesé dans la réflexion de Keynes, qu'a émergé son œuvre majeure, la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, où est conceptualisé et théorisé une véritable opposition à l'analyse néoclassique du marché du travail. Le titre choisi est révélateur, car il accole le terme général à coté de celui de théorie, pour montrer qu'il s'oppose à la théorie classique car elle peut s'appliquer qu'en situation de plein emploi. Si Keynes est mort 10 ans après la publication de son œuvre et n'a donc pas pu mesurer pleinement son succès, celui-ci s'est avéré planétaire. En effet, Keynes remet en cause une grande partie des théories lui préexistant en démontrant qu'il n'existe pas de marché du travail.
Il s'agira alors de montrer que l'analyse keynésienne a réfuté l'existence du marché du travail , et a donc véritablement révolutionné l'économie, tant son analyse est en confrontation avec les théories de ses prédécesseurs.
[...] La critique de Keynes à l'analyse classique du marché du travail repose donc dans un premier temps sur l'acceptation du premier postulat classique, mais aussi sur la réfutation du second postulat qu'il critiquera vivement en démontrant son incohérence. Cependant l'analyse de Keynes sur le marché du travail ne s'arrête pas là, car il va aussi critiquer d'autres principes des classiques, ce qui lui permettra de poser son analyse. Autres critiques des classiques et néoclassiques L'analyse du marché du travail de Keynes, qui consiste donc à dire qu'il n'existe pas ; repose aussi sur d'autres analyses. [...]
[...] DE VROEY Michel, Keynes, Lucas ; d'une macroéconomie à l'autre, Paris, Dalloz pages. GAZIER Bernard, John Maynard Keynes, Paris, Que sais-je ? Presses universitaires de France pages. ORIO Lucien et QUILES Jean-José, Keynes : Les enjeux de la Théorie générale, Paris, Armand Colin pages. PAQUET André, Le conflit historique entre la loi des débouchés et le principe de la demande effective, Paris, Université de Paris pages. TORTAJADA Ramon, Commentaires de la Théorie générale de Keynes à sa parution, Lille, Presses universitaires du Septentrion pages. [...]
[...] Le chômage volontaire correspond aux travailleurs qui n'acceptent pas de travailler au salaire d'équilibre. Le chômage frictionnel, lui, correspond au temps de latence lors du passage d'un employeur à un autre, du à une réactivité décalée du marché. Cependant ces hypothèses supposent d'adhérer à la théorie de la concurrence pure et parfaite, et supposent aussi qu'il n'y ait pas d'oligopsone ou monopsone, ainsi qu'il n'y ait pas d'intervention de l'Etat dans l'économie, soit pas d'existence de droit du travail. Keynes lui, est comme obsédé par ce fléau qu'est le chômage, et toute son œuvre consiste à rechercher des solutions pour l'éradiquer. [...]
[...] Commentaire : Keynes J.M., Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie : l'analyse du marché du travail. La crise de 1929 a été dévastatrice, créant de forts taux de chômage. Les mesures préconisées par les classiques se révélant inefficaces, Keynes a donc cherché de nouvelles solutions pour faire face à la crise. C'est dans ce contexte, qui a largement pesé dans la réflexion de Keynes, qu'a émergé son œuvre majeure, la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, où est conceptualisé et théorisé une véritable opposition à l'analyse néoclassique du marché du travail. [...]
[...] Il accepte donc pleinement et ouvertement la loi des rendements décroissants. Il reconnait donc que la demande de travail provenant des entreprises est déterminée par le salaire. Ce postulat lui a donc permis de tracer la courbe de demande de travail venant des entreprises, qui montre pour chaque niveau de salaire réel la quantité de travail que ces entreprises souhaitent recruter. Keynes adhère donc au premier postulat des classiques, néanmoins, il va très largement réfuter et critiquer leur second postulat. [...]
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