Ce documentaire, présenté par Pierre Arditi avec la participation de Daniel Cohen (économiste) et Erik Orsenna (académicien et romancier), retrace l'évolution économique des années 60 à aujourd'hui et tente d'analyser les causes de la crise qui bouleverse le monde. Il se divise en cinq actes.
Dans le premier acte, "le paradis perdu", Pierre Arditi nous ramène à la fin de la seconde guerre mondiale afin que l'on comprenne l'origine de la crise. La France sort de cette guerre complètement appauvrit et les années 50 laisse place à un avenir radieux : la grande industrie se développe considérablement et la consommation de masse apparait, permettant à l'économie de se redresser vite, dans le but de rattraper le niveau de vie des Américains. C'est la naissance des "Trente Glorieuses". A cette époque, "la France est dans le même cas que la Chine aujourd'hui", d'après Daniel Cohen. Les revenus ne cessent d'augmenter, les écarts entre les classes sociales se resserrent, l'énergie n'est pas chère... Mais cela change avec la première crise du pétrole dans les années 70 : la croissance devient difficile et le chômage apparait. Ce premier choc pétrolier fait disparaitre l'insouciance des populations et une anxiété grandissante se met en place. En 1978, de premières manifestations éclatent avec le déclin de la sidérurgie. En 1984, Mitterrand tente de restructurer la sidérurgie en la nationalisant mais cela se termine par un échec. D'après Erik Orsenna, c'est à ce moment là que "les politiciens deviennent adultes" et "ils laissent les rêves pour la réalité". Mitterrand cède face au capitalisme et dit que même si "la France est ma patrie, l'Europe est mon avenir".
L'acte deux "de nouveaux prophètes" décrit la montée en puissance de deux personnages clés dans l'histoire du libéralisme et du capitalisme : Ronald Reagan (USA) et Margaret Tatcher (Angleterre). Leur solution est simple : privatiser l'économie. Celui qui les inspire est Milton Friedman ; pour lui, l'Etat est la cause de tous les problèmes. Il faut diminuer les impôts, supprimer la bureaucratie et remodeler l'économie. De cette façon, tout reviendra en ordre. De nombreuses grèves se déclarent aux USA et en Angleterre mais Reagan et Tatcher ne cèdent pas. C'est l'âge d'or du libéralisme. C'est aussi la fin des ouvriers et la naissance des "Golden Boys" (...)
[...] La crise se propage dans le monde entier. Le marché ne peut pas fonctionner sans une intervention de l'Etat. En Grèce, en octobre 2009, le nouveau président annonce que le chiffre du déficit est bien plus grand que ce qui a été dit : il n'est pas de mais de 12,5%. Il est très supérieur à celui des normes européennes La Grèce prend des mesures considérables afin d'essayer de combler le déficit. Le cours de l'Euro baisse et une question se pose : cela va-t-il se produire ailleurs ? [...]
[...] C'est à ce momentlà qu'arrive Alan Greenspan, le Maestro et président de la Réserve Fédérale. Face à la crise, il baisse les taux d'intérêts pour permettre à la population d'accéder aux crédits plus facilement et de remettre de l'argent dans les caisses. Le crédit permet une consommation de masse durable. Mais il existe un risque : les citoyens s'endettent sans s'en rendre compte. Cela entraîne la montée des inégalités : seulement de la population s'enrichit réellement. Une autre complication : la Chine devient l'atelier des USA. [...]
[...] Par conséquent, les crédits faciles sont mis en place : ils sont accordés à tous de bras sans que les revenus des individus ne soient contrôlés. Par la suite, ils se retrouvent surendettés et sont expulsés de leurs maisons. C'est alors la crise de l'immobilier. Certaines personnes ont vu cette crise arrivée, parfois dès les années 90, mais ils étaient pris dans un système et sont forcés de se taire. Par les banquiers principalement qui gagnaient beaucoup d'argent à ce moment là. Le marché est devenu complètement opaque. Cette crise entraîne une récession du niveau de vie des Américains. En 2008, Greenspan reconnaît son erreur. [...]
[...] La révolution verte est en marche est en plus elle fait marcher l'économie d'après Andy Mannie, directeur du salon Côte Ouest Verte Les banques rentrent dans le jeu et les capitaux risqueurs repartent. D'après Muhammad Yunus, économiste, les erreurs qui ont été commises peuvent être réparées. Il souhaite apporter une aide aux plus pauvres tout en créant une économie efficace : la solution est le micro crédit et le socio business. La conclusion de Pierre Arditi est composée de questions et il fait remarquer qu'il faut garder une idée en priorité : essayer de rassembler le monde plutôt que de le diviser. [...]
[...] La création d'Internet développe le marché et permet à la Bourse de s'immiscer dans tous les domaines. C'est une véritable révolution : il est devenu 1 possible de consommer sans bouger de chez soi ! Cette innovation débute dans la Silicon Valley en Californie et séduit américains et étrangers. C'est la création d'un nouveau secteur économique qui permet de faire de grands profits en seulement quelques mois. Des gens investissent dans des sociétés nouvelles grâce à un nouveau système de parts appelés capitaux risqueurs et cela en surveillant attentivement les croissances du NASDAQ (National Association of Securities Dealers Automated Quotations). [...]
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