Le marché automobile depuis 1990

Résumé du document

Depuis sa création en 1883, l'automobile est passée d'une invention originale à un produit de consommation courant et indispensable. Malgré des crises profondes, le marché de l'automobile a connu au cours du vingtième siècle une évolution perpétuelle au niveau technologique, stratégique et quantitatif. Ce secteur a toujours été un modèle précurseur pour les autres industries en développant de nouvelles technologies et de nouveaux moyens de production tels que le Fordisme.

Extraits

[...] * Le modèle conglomérale japonais. Le modèle japonais peut être représenté par une organisation en systèmes solaires. En outre, l'appartenance à un même conglomérat, et donc l'existence de liens de solidarité financière empêche la mise en œuvre de véritables relations hégémoniques entre partenaires, d'autant que cette organisation est faite pour multiplier les "noyaux" stratégiques. En effet, l'automobile n'est pas, loin s'en faut, le "noyau" stratégique des systèmes solaires Toyota, Mitsubishi, Nissan, etc. Cette représentation permet, en effet, de choisir le "noyau" central selon les besoins de l'analyse : une approche financière devrait centrer le système sur les banques et les assurances, tandis qu'une approche des stratégies industrielles pourrait favoriser le "noyau" automobile, par exemple. [...]

[...] Les réglementations anti-pollution ont permis de réduire les émissions des véhicules d'environ en 1993. Cet objectif de généraliser des normes très strictes en faveur de l'environnement favorise l'intégration de la contrainte environnementale par l'industrie comme étant un élément important de la compétitivité et de l'acceptabilité sociale de celle-ci. L'impact de la défense de l'environnement sur l'industrie automobile présente deux aspects principaux : la recherche de véhicules moins polluants et la réduction des déchets de production. Ces préoccupations ont entraîné les constructeurs européens à orienter leurs recherches vers la «voiture propre autrement dit le véhicule électrique ou le GPL. [...]

[...] Sur cette zone, PSA grimpe de plus de tandis que Renault affiche un modeste Sur le plan mondial, le constructeur sochalien gagne même une place et occupe désormais le sixième rang avec du parc automobile. Sur le fond, la performance de PSA est à mettre à l'actif de trois facteurs : Le renouvellement réussi de toute sa gamme, allant de la 206 à la 607 en passant par la Picasso et le succès des modèles HDI (diesel à injection directe haute pression). La 206 a même été la voiture la plus vendue en Europe au printemps dernier. [...]

[...] - Les réglementations techniques et normes diverses touchant à l'usage de l'automobile ou à ses nuisances : vitesse, pollution, bruit, sécurité. - Les politiques sociales : politique des salaires, systèmes d'indemnisation du chômage, législations sur les licenciements, sur les pratiques syndicales, etc. La question des quotas En France, la limitation à des immatriculations de véhicules neufs avait été obtenue en 1977 sous la pression de certains constructeurs japonais qui y voyaient plutôt alors une mesure favorable, car elle leur réservait une part du marché français. [...]

[...] L'effet ‘d'exemplarité' sociale des implantations industrielles japonaises se double également d'un effet de management exemplaire : les concurrents locaux des "transplants" japonais sont incités à adopter des méthodes de gestion jugées plus efficaces (juste-à-temps, contrôle de qualité totale, approvisionnements auprès de fournisseurs qualifiés, etc.). Les constructeurs automobiles européens ont donc pu se rendre compte des retombées financières de la politique industrielle japonaise. Ils ont donc pu prendre plus facilement exemple sur leurs homologues. Mais il y a des inconvénients immédiats à l'implantation des groupes japonais en Europe. Il y a une augmentation des surcapacités de production au niveau européen et au niveau mondial et, donc, déstabilisation des groupes européens concurrents. Des usines de constructeurs européens doivent être fermées. [...]