Dossier portant sur les low cost : histoire, principes et impacts économiques dans les régions d'implantation des aéroports secondaires. Ce dossier s'accompagne d'une réflexion sur les conséquences positives de l'implantation de Ryanair à l'aéroport de Paris Beauvais.
[...] Lorsqu'on achète un billet, on ne paye que le trajet, tout le reste constitue des frais annexes. Les employés, pour leur part, sont largement mis à contribution puisqu'ils ont plusieurs casquettes : les hôtesses font le ménage avant de redécoller, et elles participent à plus de vols que sur une compagnie full service D'autre part, les compagnies à bas prix utilisent les techniques du yield management, les premiers arrivés sont les mieux servis puisque les prix de vente des billets augmentent au fur et à mesure que l'avion se remplit, ce qui incite les voyageurs à réserver le plus tôt possible. [...]
[...] En effet, certaines régions françaises se sont ainsi ouvertes vers l'Europe, et on assiste à l'émergence de nouveaux territoires touristiques convoités par les voyageurs venus d'Europe du nord Des territoires touristiques forts[5] Intéressons-nous aux régions touristiques desservies depuis longtemps par des compagnies classiques où se sont implantés les low cost. La plus évidente semble être l'Ile-de-France avec l'aéroport de Paris Beauvais, et c'est cet exemple que nous retiendrons. Celui-ci existe depuis 1930, mais aurait fermé ses portes en 1997 sans l'existence des low cost. [...]
[...] Les règles du travail s'en trouvent bouleversées, les rotations sont plus rapides, le modèle Low cost est né. Celui-ci s'est développé par la suite en Europe, où le leader est aujourd'hui la compagnie Ryanair[2]. Ces compagnies se sont peu à peu imposées sur le marché, tant et si bien qu'elles présentent une réelle menace pour les compagnies full service qui ont décidé, dans certains cas, de jouer le jeu en créant leurs propres filières Low cost : KLM a lancé Buzz, British Airways a lancé Go Fly et United Airlines, Ted Les coulisses des Low cost Penchons-nous à présent sur les ingrédients de la recette Low cost. [...]
[...] En outre, le temps d'utilisation des avions d'une compagnie low cost, comme nous l'avons déjà signalé, est plus élevé que celui des majors, grâce aux rotations plus fréquentes dans les aéroports secondaires. Les avions des compagnies traditionnelles volent donc en moyenne 20 à 30% moins longtemps chaque jour, par rapport aux low cost. En ce qui concerne les employés à bord, ils sont également rentabilisés au maximum puisqu'en plus d'êtres polyvalents, ils sont moins nombreux étant donné l'inexistence de services tels que les repas. [...]
[...] Cet aéroport est encore considéré comme un aéroport de transit vers Paris car, il faut le préciser, il est tout de même situé à plus de 65 km de Paris. Une logistique a été mise en place afin de pallier à cet éloignement : une quarantaine de cars assure chaque jour la liaison entre l'aéroport et la capitale. Pour cette raison, l'un des objectifs de la CCI est de tenter de tirer partie de cet aéroport pour la Picardie puisque le potentiel touristique n'est pas assez exploité. En 2001, seulement des visiteurs visitaient Beauvais et sa région. Ce chiffre est passé en 2002 à et à en 2003. [...]
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