Depuis 50 ans, la consommation des ménages Français a augmenté pratiquement chaque année. Toutefois, il est à noter que ce trend haussier n'est pas constant. En effet, la France est passée des Trente Glorieuses, caractérisée par le développement d'une consommation de masse, à une période beaucoup moins dynamique en termes de gains de pouvoir d'achat et de consommation à partir du milieu des années 1970.
Les ménages recouvrent en fait, de profonds changements dans leur comportement. En conséquence, l'arbitrage entre les différents postes de dépenses s'opère différemment. En guise d'exemple, les parts destinés à l'alimentation et à l'habillement se sont réduites, tandis que celles du logement, des transports, de la santé et de la communication, ont continué de progresser.
Notons que la part de l'alimentation dans la consommation, et celle de la santé sont le reflet de la progression du niveau de vie tout au long de la période, mais aussi du vieillissement de la population. Enfin, le logement est le premier poste de dépenses des ménages, les nouveaux propriétaires de biens immobiliers ont continué de croître au cours des années 1990, bien que la hausse soit moindre que la décennie passée.
En 2011 : la dépense de consommation des ménages ralentit significativement. Les ménages épargnent davantage malgré le ralentissement de leur pouvoir d'achat, caractérisé par l'accélération des prix. Le renchérissement de l'énergie et de certains produits alimentaires, fait plus que compenser celle des revenus, notamment d'activité. L'économie de l'information reste néanmoins tirée par les ordinateurs et les téléphones mobiles. La consommation en automobiles neuves diminue moins fortement qu'en 2010, alors que celle en services de transport accélère.
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Selon les théories microéconomiques, les consommateurs sont rationnels et cherchent à maximiser leur satisfaction. Cependant, les ménages ne peuvent pas consommer interminablement des quantités de biens & services, eu égard aux contraintes de prix et de revenus, et à l'effet de saturation. Il y a fort à parier que le revenu disponible des consommateurs est déterminant du niveau de consommation des ménages. En outre, une conjoncture morose, telle que l'inflation, pourrait avoir des effets défavorables sur la consommation des ménages (...)
[...] Enfin, le DW s'affiche à 0,505, signifiant que les résidus sont autocorrélés, en plus d'être hétéroscédastiques (test de White). Afin de corriger ces problèmes, nous devrions passer par la méthode d'estimation des Moindres Carrés Généralisés. V. Conclusion Le modèle permet de quantifier la relation qui pourrait exister entre les différents variables. La dernière régression illustre une relation décroissante entre la consommation des ménages et le taux de Plan Epargne Logement. Cette relation paraît cohérente, ce qui n'est pas consommé est épargné, ou dans une moindre mesure thésaurisé. [...]
[...] 8 Page Consommation des ménages Analyse économétrique Youssef B. Les hypothèses du test de Student sont les suivantes : H0 : le coefficient n'est pas significatif H1 : le coefficient est significatif A noter que, la taille de notre échantillon est grande > on peut donc comparer │t│directement avec le seuil critique de la loi normale centrée et réduite (au seuil de 5 car d'après le théorème central limite, la loi de Student tend vers une loi normale lorsque T est suffisamment grand. [...]
[...] C'est une mesure synthétique de l'évolution de prix des produits, à qualité constante. X4 : taux du Plan d'Epargne Logement Le Plan d'épargne logement (PEL) est un compte bancaire rémunéré d'une durée maximale de 15 ans. Il prévoit une phase d'épargne, d'une durée comprise entre 4 et 10 ans, qui produit des intérêts. Cette phase d'épargne est suivie d'une phase d'emprunt : le titulaire du PEL peut souscrire un prêt à un taux plafonné en vue d'acquérir, de faire construire ou de rénover un bien immobilier. [...]
[...] En revanche, on note une relation croissante avec le taux de chômage. Peu d'études empiriques traitent de la causalité allant du chômage à la consommation, ce qui nous mène à penser au premier abord, qu'il n'existe pas de fondements théoriques solides de ce lien. Généralement, le besoin de précaution et l'action de contraintes de liquidité sont des comportements qui génèrent un lien entre le chômage et la consommation. En effet, le chômage devrait être un choc transitoire négatif qui activerait les contraintes. [...]
[...] En 2011 : la dépense de consommation des ménages ralentit significativement. Les ménages épargnent davantage malgré le ralentissement de leur pouvoir d'achat, caractérisé par l'accélération des prix. Le renchérissement de l'énergie et de certains produits alimentaires, fait plus que compenser celle des revenus, notamment d'activité. L'économie de l'information reste néanmoins tirée par les ordinateurs et les téléphones mobiles. La consommation en automobiles neuves diminue moins fortement qu'en 2010, alors que celle en services de transport accélère. Notre approche économétrique Indice des prix à la consommation (IPC) Selon les théories microéconomiques, les consommateurs sont rationnels et cherchent à maximiser leur satisfaction. [...]
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