Dans le cadre de ce dossier, nous nous sommes attachés à analyser la conjoncture française sur l'année 2007 et les perspectives de croissance en France pour 2008.
Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur les analyses des conjoncturistes et les données chiffrées officielles communiquées par l'Insee et les différents ministères, mais aussi sur des scénarii alternatifs publiés par la BNP et le Crédit Agricole.
Pour mener à bien cette étude de conjoncture, nous nous sommes tout d'abord penchés sur l'environnement international, dans la mesure où celui-ci influence directement la France en tant qu'économie intégrée à l'économie mondiale. Puis, nous avons restreint notre champ à l'étude du cadre national et à ses spécificités. Enfin, nous nous sommes attardés sur les différentes composantes de l'économie réelle (consommation des ménages et des administrations publiques, investissement, politique budgétaire et commerce extérieur), en nous appuyant sur les théories développées par les grands économistes tels que Keynes, Phillips, Friedman, Modigliani...
[...] En effet, le dernier trimestre 2007 a été marqué par un ensemble de mesures gouvernementales en vue d'augmenter le pouvoir d'achat. Le paquet fiscal, la plus importante de ces mesures, avait pour objectif de relancer le pouvoir d'achat via une réduction d'impôts (défiscalisation des heures supplémentaires, des intérêts sur les prêts immobiliers et réduction de la facture sur les droits de succession, la donation et l'impôt sur la fortune). Ces mesures n'ont pas eu l'effet escompté sur la confiance des ménages. [...]
[...] En effet, le taux euro/dollar a dépassé 1,47 début novembre et ponctuellement 1,49. Selon l'Insee, il est probable que la FED réduise encore ses taux alors que la BCE devrait les maintenir, ce qui provoquerait donc une nouvelle appréciation de l'euro qui a tendance à se stabiliser autour de 1,45$ Les conditions de financement se durcissent pour les entreprises et les ménages : Les conditions de distribution du crédit se sont durcies depuis juillet 2007 selon les études réalisées par la FED. [...]
[...] Cette hypothèse à la hausse découle majoritairement des tensions géopolitiques liées à l'or noir qui sont citées ci-dessus et du rythme de reconstitution des stocks américains d'essence. À l'inverse, le ralentissement de l'économie américaine qui engendrerait une baisse de la demande et donc du prix du pétrole laisse penser que les prix doivent être revus à la baisse. D'ailleurs, la supériorité du prix des produits à terme sur les produits spots laisse penser que le prix du baril va évoluer dans ce sens. [...]
[...] Après avoir globalement stagné en début d'année suite à la hausse de la TVA en Allemagne, la consommation des ménages serait le principal soutien de la croissance de la zone euro. Néanmoins, elle devrait souffrir de la poussée des prix alimentaires et énergétiques qui vont ralentir le pouvoir d'achat. L'investissement productif aurait dépassé le pic du cycle amorcé en 2003, alors que le marché de l'immobilier présente des signes de fragilité dans plusieurs pays de la zone. Le tableau ci-dessous représente la croissance du PIB des principaux pays de la zone. [...]
[...] L'inflation alimentaire devrait continuer de croître jusqu'en mars 2008 puis s'infléchir légèrement grâce aux conditions climatiques. L'inflation sous-jacente (ie hors alimentation et énergie) quant à elle reste stable autour de en zone euro. Pétrole et matières premières Connaissant une forte augmentation dès septembre, le baril de pétrole a atteint un record historique à 96$ le 23 novembre. Quatre raisons majeures expliquent cette augmentation : - La demande de pétrole (hors stocks) a excédé l'offre au cours du troisième trimestre 2007 (Source : Agence Internationale de l'Énergie (AIE)). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture