La gestion des ressources en eau reste d'actualité dans toute société et notamment dans les villes où la qualité de l'eau, en particulier de nos jours, est de plus en plus décroissante et les causes mal connues. C'est dans ce contexte que s'inscrit notre sujet de recherche : « Etude des indicateurs et conséquences sanitaires de la pollution des cours d'eau dans la ville de Yaoundé : le cas de l'arrondissement de Yaoundé I ». Les ressources hydriques sont soumises à une pollution avancée en milieu urbain africain et particulièrement en milieu urbain camerounais. Cette pollution est multiforme et mal contrôlée. Elle génère de nombreuses maladies hydriques. C'est au regard de ce constat que nous avons orienté notre problématique sur les principales causes de la pollution de l'eau. Ainsi, nous nous sommes fixé comme objectif de qualifier et quantifier la pollution des ressources en eau et leurs principales sources dans une ville camerounaise : Yaoundé, notamment l'arrondissement de Yaoundé I comme un site test. Pour atteindre cet objectif, nous sommes partis de l'hypothèse générale selon laquelle : la pollution du cours d'eau en milieu urbain camerounais est multiforme et génère des maladies hydriques. La méthodologie adaptée est hypothético-déductive. Cependant, nous l'avons complétée avec le modèle STORM, les méthodes statistiques, inférentielles et la méthode des membranes filtrantes. Les résultats suivants ont été obtenus. Les germes fécaux mis en évidence dans cette étude sont les coliformes fécaux et les streptocoques fécaux. Les colonies de streptocoques fécaux sont évaluées à 82,5 x 103 UFC / 100 ml dans le Mfoundi, 55,5 x 103 UFC / 100 ml dans le Tongolo et 37,5 x 103 UFC / 100 ml dans le Ntem. Les taux de coliformes fécaux sont estimés à 95,75 x 103 UFC / 100 ml dans le Mfoundi, 376,75 x 103 UFC / 100 ml dans le Tongolo et 185,25 x 103 UFC / 100 ml dans le Ntem. L'homme est à 66,33% à l'origine de la pollution, 22,22 % de cette pollution sont d'origine animale et 11,11 % sont d'origine mixte à prédominance animale. Les gastro-entérites apparaissent comme les infections les plus élevées soit 39%, l'amibiase 24%, la fièvre typhoïde 17 %, la galle 14 % et les autres infections 6%.
[...] L'analyse de l'eau : Eaux naturelles, eaux résiduaires, eau de mer, 8e édition, DUNOD, Paris p SNIC (1992). Le point sur l'établissement d'un ensemble national d'indicateurs environnementaux au Canada. Rapport EDE numéro 91-1, pp 76- Santé Canada (2004). La qualité bactériologique : document de support aux recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada p Servais, P. et Billen, G. (1990). Le contrôle de la qualité bactériologique des eaux de baignade. Tribune d'eau pp 24- Tolba, M.K Development without destruction. Evolving environmental perceptions. Dublin, Tycooly. [...]
[...] Pour le dernier cas, on utilise des tubes ayant une cloche de Durham. C'est un petit tube en verre contenant le milieu et qui sert à recueillir les gaz produits par les bactéries en culture. Cette technique combine parfois plusieurs méthodes. Généralement dans certains cas, chacune de ces méthodes donne des résultats différents, mais parfois avantageux. S'il arrive que l'eau contienne des substances toxiques susceptibles d'inhiber le développement des bactéries, la filtration est utilisée et est plus avantageuse. Elle isole la bactérie dans son milieu. [...]
[...] Le site 2 est situé en aval du Mfoundi au niveau du pont de la gare, plus précisément au nord de la gare voyageur de Yaoundé (Planche Photo 4). Le site 4 est localisé en aval de Tongolo au lieudit Taba Nlongkak à 50 m de sa confluence avec Mfoundi (Planche photo 5). Le site 6 se trouve en aval de Ntem au sud de la gare marchandise de Yaoundé et à 70 m de la confluence entre ce cours d'eau et le Mfoundi (Planche photo 6). [...]
[...] Cours d'eau Arrondissement de Yaoundé I A B Au premier plan on a l'écoulement de l'eau. L'élément montre les déchets solides encombrant le lit du cours d'eau. A B Nous observons une eau presque dormante En arrière plan il y a un entassement de sacs remplis de terre pour lutter contre les inondations. A B B Au premier plan se voit une eau dont l'appréciation somatique laisse une qualité à désirer Les berges du cours d'eau sont couvertes d'une végétation dominée par Imperrata cylyndrica. [...]
[...] Ces activités ne sont pas sans risques pour les eaux intérieures et pour la pêche. Les eaux usées domestiques et les déchets industriels organiques, ainsi que les résidus agricoles et forestiers constituent plus de 50% des sources de pollution organique des eaux africaines. Dejoux (1988) réaffirme que la charge organique bien qu'elle n'ait pas été convenablement quantifiée, représente une part importante dans la pollution des eaux des pays africains. Elle prend source dans les industries de transformation des produits alimentaires. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture