Les progrès du numérique ont contribué au développement de pratiques relativement inédites en matière de transports : qu'il s'agisse des plateformes marchandes telles qu'Uber ou collaboratives comme Blablacar, le succès du concept a permis le développement de modèles économiques nouveaux fondés sur le partage des biens.
[...] Des enjeux multiples La mobilité est aujourd'hui au centre d'enjeux juridiques et économiques, mais aussi humains et sociaux. De ce point de vue, la possibilité de se mouvoir et de le faire conformément à ses habitudes de transport constitue désormais l'une des composantes essentielles d'un déroulement harmonieux et optimal des rapports sociaux : le fonctionnement de nos sociétés ne peux s'imaginer dans un cadre où la mobilité serait entravée ou empêchée par des événements d'origine naturelle ou anthropique. Ainsi, le caractère très sensible de la mobilité s'aperçoit notamment dans son caractère très réglementé. [...]
[...] De ce fait, la question de la résilience permet d'exprimer le besoin des organisations de disposer d'une approche visant à augmenter la capacité d'absorption des perturbations par les systèmes de transports. Dans cette perspective, les organisations internationales, les gouvernements et les entreprises s'attèlent, depuis le début des années 2000 notamment, à développer des logiques de fonctionnement permettant d'intégrer la question de la résistance aux perturbations sous toutes leurs formes et ainsi d'accroître la sécurité des personnes et des activités. Si les approches environnementales et sécuritaires constituent une part essentielle de cette réflexion, les innovations de ces dernières années, tant du point de vue technologique que social, ont permis des avancées significatives en termes d'organisation des transports. [...]
[...] C'es notamment ce que le recherche analyse en définissant la résilience des organisations comme la « capacité d'anticiper une perturbation, d'y résister en s'adaptant et de se rétablir en retrouvent le plus possible l'état d'avant la perturbation » (Madni, 2007). Autrement dit, la résilience s'articule autour de trois étapes principales : d'une part un temps correspondant à l'avant perturbation durant lequel des études doivent être menées afin d'évaluer les principaux risques et de déterminer leurs probabilités de se concrétiser ; d'autre part le temps de la perturbation elle-même durant lequel des plans peuvent être déclenchés afin d'en minimiser les impacts ; enfin, la période de l'après-perturbation recouvre le temps durant lequel les opérateurs doivent s'efforcer de remettre en état de fonctionnement les systèmes éventuellement endommagés, en tirant idéalement bénéfice des mesures de préventions mises en oeuvre en amont. [...]
[...] L'impact sur la biodiversité semble assez faible selon Jean-Christophe. La règle ERC (Eviter, Réduire, Compenser) propre à l'impact de tout projet vient néanmoins réhabiliter l'habitat de certaines espèces. Quelle stratégie de croissance des différents modes de transport (collectifs, individuels, collaboratifs, etc . En d'autres termes, y a-t-il un mix idéal? La région n'a pas de point de vue sur un mix idéal, hormis celui qui fait la norme européenne des transports publics. La région, soutient aussi l'idée que le véhicule autonome ne soit pas individualisé mais partagé. [...]
[...] La question environnementale La question environnementale en matière de transports fait régulièrement l'objet de statistiques démontrant sa pertinence, dans un système de mobilités faisant encore largement place au tout-voiture selon les territoires. Récemment pourtant, les engagements pris par la France en matière de protection de l'environnement et de réduction des gaz à effets de serre ont permis de réinterroger les approches traditionnelles en matière de conception globale et d'approvisionnement en énergies, bien que les résultats concrets tardent à se manifester durablement. [...]
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