TPE très complet portant sur le thème de la catastrophe de Tchernobyl et répondant à la problématique suivante :
[...] Il est prévu que les travaux se terminent en 2007. Cependant, la demi-vie du césium 137 est de 30 ans, ce qui est la plus longue des demi-vies radioactives de Tchernobyl. Or, on peut considérer que la radioactivité d'un radionucléide a quasiment disparu au bout de 10 demi-vies, soit environ dans 300 ans pour le césium 137. Il semblera donc nécessaire de reconstruire de nouveaux sarcophages. La fermeture définitive de la centrale a eu lieu lors de l'arrêt du réacteur numéro le 15 décembre 2000, une partie de sa tuyauterie montrant des fissures inquiétantes. [...]
[...] Le Pripiat et le Dniepr, réservoirs en eau potable des principales villes d'Ukraine, ont été contaminés. Les forêts : L'interception des aérosols par le feuillage, puis la chute des feuilles a entraîné une contamination localisée de la lisière des forêts sur une surface d'environ Km². Plus de douze ans après l'accident, la contamination se concentre dans les cinq premiers centimètres de la lisière végétale et favorise la contamination du bois par voie racinaire, surtout pour les jeunes pousses. C'est pourquoi la commercialisation du bois est réglementée. [...]
[...] On peut constater que les effets aigus sont extrêmement dangereux. A l'heure actuelle, seuls les effets à faible dose peuvent être traités efficacement. Dans le cas de Tchernobyl, les liquidateurs sont les principales victimes de la catastrophe : selon les estimations à soldats et fonctionnaires ont été expédiés sur place juste après l'explosion pour neutraliser le réacteur et enterrer les déchets contaminés. En Avril 2000, Vacheslav Grishin, président de la Ligue de Tchernobyl, une organisation basée à Kiev qui dit représenter les liquidateurs, déclarait que depuis d'entre eux étaient morts et 50000 devenus invalides. [...]
[...] Liquidateurs sur le site de Tchernobyl L'explosion a tué 2 opérateurs. On a observé des brûlures et irradiations aiguës sur les personnes présentes sur le site au moment de l'accident. Parmi les 134 personnes ayant subi une irradiation aiguë sont décédés dans les trois mois suivant l'accident ; un autre patient est décédé d'un infarctus. Par ailleurs, des effets psychosomatiques ont été détectés. En effet, l'évacuation immédiate d'environ personnes, et le relogement dans des camps de près de personnes, ont constitué un véritable drame dont les effets psychologiques et sociaux ont été sévères. [...]
[...] Suite à cette catastrophe nucléaire, elles ont donc tiré plusieurs enseignements, afin d'être plus efficaces au cas où un nouvel accident se produirait : La nécessité de la mise en place et du maintien d'une infrastructure permanente s'est avérée comme étant nécessaire, si l'on veut que les mesures de protection soient efficacement appliquées. Une telle infrastructure doit comprendre des systèmes de communication rapides, des équipes d'intervention et des réseaux de surveillance, à la fois sous formes d'équipes mobiles de surveillance au sol et de surveillance aérienne. Cela permet de repérer le plus rapidement possible tout incident ou accident nucléaire et d'intervenir au plus vite. Il semble également évident que les procédures logistiques liées aux plans d'intervention et d'évacuation soient mises en place et répétées bien avant la survenue d'un accident. [...]
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