Les dix dernières années du XXème siècle ont été chaudes. Les prochaines décennies le seront probablement plus encore. Prendre la mesure du dérèglement en cours et anticiper celui qui nous attend nécessite une fine compréhension des rouages de la machine climatique.
Le système climatique est une machine d'une extrême complexité : ses rouages (l'atmosphère, l'océan, les continents et la biosphère) interagissent constamment et échangent énergie et matière (l'eau, le carbone, etc.) au travers de processus physiques, chimiques et biologiques. Les échanges d'énergie sont les premiers mécanismes de régulation du climat. Ils résultent d'un déséquilibre entre les régions de basses et hautes latitudes: les premières sont en effet bien plus éclairées par le Soleil que les secondes. Pour compenser cette inégalité, l'air et l'eau se mettent en mouvement. De manière très schématique, l'air équatorial, chaud et humide, monte et se propage vers les pôles et les réchauffe. L'air froid polaire s'écoule vers les basses latitudes qui se refroidis¬sent. Notons que la vapeur d'eau conte¬nue dans l'atmosphère - provenant entre autres de l'évaporation des océans, des fleuves et des rivières - participe à l'effet de serre naturel de la Terre.
[...] Les pays en développement peuvent aussi réaliser de tels projets de manière autonome. Ce type de projets se traduit par la modernisation d'un secteur donné du pays en développement, mais aussi par une contribution positive à la protection du climat mondial. Le pays investisseur peut porter au crédit de ses engagements les réductions d'émission réalisées au travers de son investissement dans le pays en développement. Le pays en développement peut vendre à des pays développés les crédits d'émissions obtenus sous forme d'unités de réduction d'émissions. [...]
[...] ) puis réémet toujours dans l'infrarouge un rayonnement contribuant à l'échauffement du sol. Cet effet de serre est important car il permet à la température de surface de la Terre d'être environ 30 plus élevés que si l'atmosphère n'était pas présente. On estime que la vapeur d'eau est responsable d'un effet de serre naturel de + 20°C alors que le CO2 contribue à une élévation de la température d'équilibre à la surface de la Terre de + 10°C Politique de l'environnement Lors de la 3e conférence des parties à la CCNUCC tenue à Kyoto au Japon en 1997, un protocole a été adopté : le Protocole de Kyoto (PK). [...]
[...] De nouveaux éléments sont venus complexifier la tache. Les écologues Paul Crtutzen et Eugène Stoermer sont convaincus de l'importance de l'activité humaine sur le rallongement de l'Holocène. Car il s'agirait bien de cela, d'après les chercheurs de Louvain, l'augmentation du CO2 aurait une incidence directe sur la longévité de notre ère. Pour appuyer leur théorie les scientifiques belges ont utilisé un nouveau système informatique permettant des simulations climatiques sur plusieurs centaines de milliers d'années. Consciente que la modélisation informatique est loin d'être une valeur sure elle est cependant en accord avec les résultats obtenus par l'analyse des carottes glaciaires. [...]
[...] En effet, ces gaz permettent l'absorption des parts de rayonnement solaire mais également le rayonnement infra rouge tellurique. Ces gaz, qui permettent donc de garder à la surface de la Terre une température compatible avec la vie soit environ sont le dioxyde de carbone le méthane la vapeur d'eau le protoxyde d'azote (N2O) l'ozone et les chlorofluorocarbones (CFC). On peut aussi déterminer les potentiels d'effet de serre instantanés de ces gaz, c'est-à-dire sa contribution à l'effet de serre. Ainsi pour le dioxyde de carbone, elle est approximativement de pour le méthane de pour le protoxyde d'azote et 11% l'ozone et les autres GES. [...]
[...] L'air froid polaire s'écoule vers les basses latitudes qui se refroidissent. Notons que la vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère - provenant entre autres de l'évaporation des océans, des fleuves et des rivières - participe à l'effet de serre naturel de la Terre. Entraînées par les vents, les eaux océaniques sont elles aussi animées de mouvements horizontaux et verticaux liés aux différences de densité. Ainsi, les eaux froides et denses plongent vers l'océan profond au niveau des mers du Groenland et de Norvège. [...]
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