Synthèse décrivant et expliquant les différents risques liés à l'utilisation des OGM, tant pour le consommateur que pour l'environnement ou l'économie. L'analyse s'appuie sur des documents et graphiques. La présentation du document, lorsqu'il est imprimé, voudrait que les documents soient en face du texte qu'ils illustrent : ainsi les numéros de pages (indiquées en bas de page) permettre de retrouver cette disposition.
[...] Cette menace, loin d'être injustifiée, est même encore plus préoccupante qu'il n'y paraît : en 1996 des chercheurs ont fabriqué du soja transgénique en y ajoutant des morceaux d'ADN de noix du Brésil. Puis ils l'ont fait consommer à des personnes allergiques à cette graine. L'allergie provoquée a été plus importante avec le soja génétiquement modifié qu'avec les noix du Brésil seules. L'OGM se révélant ainsi plus nocif que l'original. Mais les allergies nouvelles qui risquent de se déclarer en présence d'OGM sont encore méconnues. [...]
[...] La structure de l'ADN n'est connue que depuis 1953. Les enzymes de restriction (sortes de ciseaux chimiques permettant de couper des portions d'ADN et de les insérer dans l'ADN d'un autre organisme) n'ont été découvertes que dans les années 70. La première plante transgénique, un tabac résistant à un antibiotique, a été créée il y a quinze ans seulement, et la première commercialisation d'une plante transgénique date de 1994, sans qu'il y ait eu de recul par rapport à des phénomènes qui peuvent avoir des conséquences écologiques, économiques, sociales et éthiques considérables. [...]
[...] Les risques dus aux erreurs Dans la création d'OGM on n'est pas à l'abri d'erreur. Il peut être par exemple introduit un gène dans une plante comestible qui deviendra, à cause de ce gène, nocive pour la santé. Le danger le plus grave n'étant pas que la plante soit transformée en poison mortel, on s'en apercevrait rapidement, mais que sa consommation entraîne au bout de quelques mois ou de quelques années une ou plusieurs maladies selon son mode consommation. Un cancer par exemple. [...]
[...] On redoute que les plantes transgéniques n'aggravent ce phénomène. En effet, leur génome contient des gènes bactériens de résistance aux antibiotiques. Ces gènes utilisés comme marqueurs de sélection sont des résidus de la construction génétique et n'ont aucune utilité dans la plante elle-même. Ils pourraient être transférés, soit aux bactéries colonisant le tube digestif animal ou humain, soit aux bactéries du sol, leur transmettant ainsi le caractère de résistance à des antibiotiques majeurs, allongeant ainsi la liste des antibiotiques devenus inefficaces. [...]
[...] L'expérience présentée ci-dessus nous montre l'efficacité et donc la rentabilité que peut avoir le coton transgénique du fait de la facilité de désherbage des cultures. [...]
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