TPE portant sur l'effet de serre. Il présente ce qu'est l'effet de serre puis ses facteurs déterminants. Il pose en outre la question du lien entre l'effet de serre et les canicules fréquentes observables (avec, pour mémoire, celle de 2003 en France). Pour terminer, il se base sur plusieurs méthodes d'étude des climats pour déterminer si ce phénomène est à même de se reproduire.
[...] Cet événement climatique majeur, qui nous touche de très près, puisque nous l'avons vécu (quentin et moi étions alors ensemble en vacances en France) non seulement à la télévision mais aussi au quotidien, nous donne matière à réflexion, dans la mesure où il a revêtu une extension géographique sans précédent et une durée inédite jours), depuis le milieu du XIXe siècle. La canicule est-elle due à l'effet de serre ? Le phénomène va-t-il se reproduire ? Ce sont ces deux questions qui nous ont poussés à opter pour l'effet de serre comme sujet ; sujet qui s'inscrit dans le thème des risques naturels et technologiques. Ces questions constitueront la base de notre problématique. Il nous faudra auparavant comprendre ce qu'est l'effet de serre en lui-même et en déterminer les facteurs dominants. [...]
[...] On sait dater approximativement cette neige et donc mesurer la quantité d'air et sa composition à une époque donnée puis remonter à la nature de cet air et à la température de l'époque ! C'est ainsi que l'on a pu prouver qu'il y avait moins de dioxyde de carbone avant la période industrielle (voir deuxième partie), et ce depuis les milliers d'années que dure le climat interglaciaire dans lequel nous nous trouvons. Simulations de situations paléoclimatiques extrêmes pour comprendre la variabilité climatique à l'échelle de ou 1000 ans : Les variations climatiques (source : Institut d'Astronomie et de Géophysique Georges Lemaître) Différentes preuves géologiques montrent que, au cours de notre Epoque glaciaire, le climat de la Terre a varié entre deux états extrêmes : une Terre libre de glace et une Terre couverte de larges calottes glaciaires. [...]
[...] En outre, la quantité des gaz à effet de serre dans l'atmosphère ne fait qu'augmenter. D'après d'autres études menées sur des carottes de glace prélevées dans l'Antarctique, la teneur en dioxyde de carbone de l'atmosphère est demeurée relativement constante pendant ans, à environ 280 parties par million jusqu'au milieu du XIXe siècle. C'est au cours des années 1860, avec la révolution industrielle, que l'on a d'abord observé l'augmentation des concentrations de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Aujourd'hui, cette valeur est d'environ 370 ppm. [...]
[...] Les variations de température, sur le long terme Quelles conclusions peut-on tirer de ces différentes études ? D'après les résultats de la simulation par des MCG d'un climat où la quantité (et donc la pression) de dioxyde de carbone serait doublée, l'accroissement moyen global de l'évaporation serait de 3 à On voit aussi que le réchauffement planétaire affecterait beaucoup plus les continents que les océans (du fait de l'inertie thermique des océans), comme le montre très bien la carte ci-dessous. [...]
[...] Le dioxyde de carbone stimule la croissance des végétaux. Résultat ? Plus haut, plus vite, mais pas forcément plus fort Certains y ont vu une nouvelle réponse magnifique et naturelle de la Nature à l'agression humaine : en poussant plus vite, arbres et plantes améliorent le processus de photosynthèse et donc absorberaient plus de nos émissions de gaz carbonique. Il s'agit cependant d'un processus limité dans le temps. Au bout de quelques années, une fois l'âge adulte atteint, les forêts stockent autant de carbone qu'elles en recrachent. [...]
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