Conférence des Nations Unies, changements climatiques, Nairobi, Kenya, États-Unis, protocole de Kyoto, administration, Afrique, CCUNCC Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, lobby pétrolier, OMM Organisation Météorologique Mondiale
La Conférence internationale de l'ONU qui s'est tenue ces deux dernières semaines à Nairobi a rassemblé plus de 6000 participants qu'il s'agisse de décideurs politiques, d'experts ou encore d'ONG. Ce rendez-vous annuel de la Communauté internationale réunit les États ayant signé la Convention sur le changement climatique de 1992 et le Protocole de Kyoto de 1997, qui est entré en vigueur en février 2005. Ce traité, signé par 165 États, c'est-à-dire la quasi-totalité de la planète, à l'exception notable des États-Unis et de l'Australie, prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés de l'ordre de 5 % entre 1990 et 2010.
[...] La 12e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques : 6-17 novembre 2006, Nairobi (Kenya) La Conférence internationale de l'ONU qui s'est tenue ces deux dernières semaines à Nairobi a rassemblé plus de 6000 participants qu'il s'agisse de décideurs politiques, d'experts ou encore d'ONG. Ce rendez-vous annuel de la Communauté internationale réunit les États ayant signé la Convention sur le changement climatique de 1992 et le Protocole de Kyoto de 1997, qui est entré en vigueur en février 2005. [...]
[...] Et c'est bien là que se trouve la clé pour lutter contre le réchauffement climatique. Il faut néanmoins souligner l'opposition de certains détracteurs qui critiquent des hypothèses incertaines et voient dans certaines mesures préconisées (taxe sur l'essence, les transports aériens ou les voitures) des manœuvres politiciennes pour surfer sur la vague écologiste (Daily Telegraph octobre), d'autant plus que le rapport a été commandé par deux hommes politiques. Kofi Annan, lors de son allocution à Nairobi le 15 novembre, s'est dit encouragé par le rapport Stern qui prévoit un coût de l'ordre de 5 à du PIB mondial (New York Times novembre). [...]
[...] Ce fonds pourrait être opérationnel dès 2007 (Le Monde novembre). Cependant, rien n'a encore été décidé quant à sa gestion : l'Afrique refuse que le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) s'en charge dans la mesure où il est contrôlé principalement par la Banque mondiale et donc par les États-Unis, qui refusent toujours de ratifier le Protocole de Kyoto : il s'agirait en effet d'un manque de cohérence par rapport aux buts fixés. Un appel d'offres sera donc lancé pour déterminer quelle organisation gérera ce fonds. [...]
[...] Face à ces constats, Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CCUNCC) a souligné qu'« il est temps de passer à l'action sur le terrain », soutenue par Achim Steiner qui appelle la Communauté internationale à fournir de l'aide aux pays les plus touchés. III. Le consensus sur le réchauffement climatique : une chimère ? La Conférence de Nairobi qui a mis en avant la nécessité d'agir au niveau international fournit également l'occasion de questionner le réchauffement climatique en tant que tel et d'étudier les derniers rapports scientifiques en la matière. [...]
[...] Cette décision constitue un « feu vert de longue durée » (Le Monde novembre) dans la mesure où le Protocole est prolongé au-delà de cette date. Elle a également pour effet de pérenniser le marché des émissions des gaz à effet de serre, mis en place notamment en Europe et qui fonctionne plutôt bien : il s'agit d'établir des quotas d'émission de CO2 ; les entreprises qui auraient dépassé leurs quotas peuvent acheter des « droits de polluer » ou des certificats d'émission à celles qui n'ont pas épuisé leur part. [...]
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