écologie, glyphosate, pesticide, santé, agriculture
Alors que l'utilisation du glyphosate vient d'être autorisée pour cinq ans par la Commission européenne, ce pesticide est particulièrement controversé.
De nombreuses études le présentent comme dangereusement cancérigène tandis que d'autres sont plus sceptiques quant à sa réelle dangerosité et les agriculteurs notamment pensent qu'il est difficilement remplaçable dans l'état actuel des choses.
[...] De même la SNCF, selon l'article du Huffington post a déjà réduit les doses de pesticide en utilisant par exemple des capteurs et des GPS pour optimiser la quantité de produit utilisé. On remarque d'ailleurs grâce au graphique extrait de l'article sur les pesticides dans l'Encyclopedia Universalis et représentant la vente de pesticides depuis les années 90 que sa vente baisse ces dernières années. Une interdiction pas trop rapide Comme l'explique Nicolas Hulot dans son intervention radiophonique, il pose un bémol vis-à-vis de l'impatience des mouvements écologistes. [...]
[...] Faut-il dès lors s'en remettre au principe de précaution et l'interdire au plus vite ? C'est ce que réclame le mouvement écologiste dont Nicolas Hulot, en quelque sorte leur porte-parole, allant jusqu'à prôner l'interdiction immédiate de ce pesticide. Faut-il dès lors céder au constat alarmiste de certaines études et de certains écologistes ? C'est la thèse que nous allons essayer de confronter à leurs opposants pour qui il n'est pas si urgent, voire pas si nécessaire d'interdire le glyphosate. L'interdiction immédiate du glyphosate n'est pas forcément pertinente Le glyphosate est-il réellement dangereux ? [...]
[...] Il est difficile de se prononcer de manière catégorique sur l'impact réel du glyphosate sur la santé et l'environnement. De plus en plus d'études semblent démontrer ce pesticide comme particulièrement nuisible mais pas toutes comme le soulignent les sceptiques. L'interdiction de ce pesticide largement utilisé et pas seulement les agriculteurs auraient de lourdes conséquences notamment financières voire environnementales. Est-il possible de trouver un compromis dès lors entre respect du principe de précaution et considération pragmatique de la difficulté concrète pour les agriculteurs et autres de pouvoir faire sans ce pesticide ? [...]
[...] En effet, si les premiers concernés par l'interdiction de pesticide à base de glyphosate sont évidemment les agriculteurs, il faut se dire que le plus gros observateur français de ce pesticide n'est autre que la SNCF « qui fait usage d'environ 30 tonnes par an soit environ de la consommation française et s'en sert pour désherber quelque 61000 km de voies ferrées ». Une interdiction coûterait à l'entreprise entre 350 et 500 millions d'euros. Nous l'avons vu, il n'est pas certifié que le glyphosate soit toxique. Bien au contraire, son interdiction pourrait paradoxalement nuire à l'environnement. Enfin, la restructuration qu'imposerait l'arrêt de ce pesticide serait très coûteuse. Est-il possible de concilier ces deux thèses en apparence résolument antagonistes ? [...]
[...] Doit-on se prononcer pour ou contre l'arrêt rapide du glyphosate ? Alors que le glyphosate vient d'être autorisé pour cinq ans par la commission européenne, ce pesticide est particulièrement controversé. De nombreuses études le présentent comme dangereusement cancérigène tandis que d'autres sont plus sceptiques quant à sa réelle dangerosité et les agriculteurs notamment pensent qu'il est difficilement remplaçable dans l'état actuel des choses. Doit-on se prononcer pour ou contre l'arrêt rapide du glyphosate ? À travers l'étude de différents documents, nous tenterons de voir dans quelles mesures certains se prononcent pour l'arrêt le plus rapide possible du glyphosate tandis que d'autres affirment leur scepticisme quant à sa dangerosité et surtout sa possible substitution. [...]
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