Les solutions pour un avenir écologique, en matière d’habitat et d’urbanisme

Résumé du document

Les besoins des hommes sur terre évoluent au gré de la progression des sociétés. De nouvelles technologies apparaissent à chaque époque répondant ainsi aux nouvelles exigences humaines. Se nourrir et se protéger sont les comportements composant le fondement même de l'évolution et du développement de l'espèce humaine. L'habitat a toujours existé, quels que soient les civilisations et les continents.

Près de deux milliards de logements supplémentaires seront nécessaires, la grande majorité en milieu urbain, ce qui représente la construction de 45 000 logements chaque jour à travers le monde d'ici 20502. Parallèlement à cette explosion démographique, les populations mondiales se sentent de plus en plus concernées par les préoccupations environnementales. La crise pétrolière, le réchauffement climatique, l'épuisement des ressources naturelles, l'influence des divers rejets sur la santé humaine sont autant de facteurs qui viennent s'ajouter à l'hypothèse d'une surpopulation.

L'ensemble de ces mutations provoque une inquiétude globale quant à l'avenir de notre planète. Ainsi, pour la première fois de l'histoire de l'humanité, les hommes prennent véritablement conscience que les ressources de la terre ne sont pas inépuisables et que l'environnement est fragile. En conséquence, l'homme considère désormais l'environnement comme le "capital survie" de son espèce. Nous sommes dans une période où il semble temps d'agir et non plus seulement de réfléchir pour que cesse le gaspillage des ressources naturelles et l'extension des pollutions.

C'est la raison pour laquelle, le concept de développement durable, qui prône un "développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs" semble aujourd'hui être la seule solution permettant de répondre aux
besoins fondamentaux de l'homme, besoins parmi lesquels « habiter » occupe une place prépondérante.

En effet, au même titre que les transports ou la production industrielle, la simple occupation de l'espace par les hommes est l'une des principales sources de rejets polluants et de consommation de ressources. À titre d'exemple, le quart des émissions nationales de gaz à effets de serre est dû, en France, à l'habitat. Ainsi, les enjeux pour le secteur du bâtiment sont capitaux, car nous construisons certes pour l'homme mais aussi pour son environnement.

Partant de ce constat amplement développé par les divers gouvernements et médias, ce mémoire aura pour objectif de s'intéresser à la question de l'habitat et surtout de son futur face aux changements qui s'opéreront à court et à long terme. L'habitat étant voué à devenir plus sain et plus écologique, quelles seront les formes de logements appropriés à l'évolution de nos sociétés ?

La question de l'échelle de l'habitat se pose également. Car si l'architecture écologique et les démarches environnementales fleurissent à travers le
monde pour innover en matière de conception technologique du bâtiment, les problématiques urbanistiques, démographiques et sociologiques occupent également une place prépondérante dans l'évolution de l'acte d'habiter et donc de construire.

Extraits

[...] A chaque époque, son énergie 25 Quelles solutions pour un avenir écologique, en matière d'habitat et d'urbanisme QUI PROVOQUE CES DEGRADATIONS ? De l'antiquité au 18éme siècle, les technologies n'ont pas vraiment évolué. Ce n'est qu'à partir de cette période, que l'évolution des techniques humaines s'accélère. Ces trois dernières générations, l'homme a consommé la moitié des ressources naturelles fossiles disponibles sur terre, il n'en reste désormais plus que pour deux à trois générations. Cependant, grâce aux nouvelles technologies, l'homme sait exploiter les énergies dites renouvelables comme le vent, l'eau ou le bois, etc. [...]

[...] 24: Construction d'un mur à ossature bois avec remplissage en bottes de paille compressées Quelles solutions pour un avenir écologique, en matière d'habitat et d'urbanisme Murs maçonnés minces avec isolant Depuis 1918, les constructions en France suivent cette technique en isolant par l'intérieur. Des soucis de pont thermique sont souvent présents, notamment au niveau des nez de dalle. On constate également que les performances d'hiver et d'été sont très médiocres. C'est pourquoi depuis quelques années, une réaction se fait sentir et les modes de construction changent petit à petit avec la mise en place de normes comme la RT 2005 qui préconise une isolation par l'extérieur. [...]

[...] L'objectif est que la recherche s'empare du problème de l'évolution du monde pour comprendre les limites de la croissance. Ce sont en quelque sorte les précurseurs du développement durable, aujourd'hui très médiatisé www.cgt.frIMGpdf_InegalitesNordSud.pdf W.Mc Donough, Cradle to Cradle : Remaking the way we make things, édition bound Quelles solutions pour un avenir écologique, en matière d'habitat et d'urbanisme 1972 : Le club de Rome, premier rapport Les membres du club de Rome ont réfléchi à des problèmes planétaires globaux. Aussi publient-ils, en 1972, leur premier rapport appelé Halte à la croissance Rédigé sous la direction de Meodows et Forestere, l'écrit semble prédire l'épuisement des ressources de la planète en se projetant jusqu'en 2100. [...]

[...] Les transports, de plus en plus présents, facilitent les déplacements. Les gens préfèrent vivre à la campagne et travailler en ville : Chacun veut profiter d'une maison quatre façades et d'un jardin. Les villes se dépeuplent et commencent à manquer d'argent. Après la deuxième guerre mondiale, le tout électrique fait apparition et de nouveaux besoins se créent dans tous les foyers (hi-fi, télévision, ordinateur et divers appareils électriques). consommation énergétique globale explose. La voiture particulière démocratise, accentuant ainsi la déstructuration des villes par généralisation des déplacements entre la campagne et la ville. [...]

[...] Néanmoins l'est reçoit un peu moins de rayonnement que l'ouest du fait des nébuleuses matinales. Le but est donc de développer un maximum de façades au sud, et ce faisant de minimiser la surface des autres façades. Concernant l'éclairage des pièces, il est préconisé de limiter leur profondeur à deux fois et demie la hauteur des ouvertures en façade soit environ quatre à cinq mètres. Cette profondeur est également le maximum conseillé pour un chauffage efficace par rayonnement. b. La compacité Pour un volume donné, l'enveloppe ayant le moins de surfaces d'échange avec l'extérieur, aura le moins de déperdition thermique. [...]